C’est le début du grand pèlerinage de La Mecque. Et le souvenir de la tragique bousculade survenue l’an dernier à Mina, la pire de l’histoire refait surface. 2300 personnes avaient trouvé la mort en accomplissant le rituel de la lapidation des stèles. Le Mali a perdu 338 de ses compatriotes lors de cette bousculade et rien que pour obtenir ce chiffre, il a fallu batailler.
Plus de la moitié des actes de décès manquent (une centaine), 9 personnes sont toujours portées disparues et aucun corps n’a été rapatrié. Et cette année, les candidats sont toujours aussi nombreux. On en parle avec notre invité, Malick Konaté, porte-parole au Mali de l’association des victimes de Mina.
« Nous, nous accusons l’Arabie saoudite, mais nous accusons aussi le gouvernement malien. Parce que depuis la tragédie et jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas eu de communiqué officiel à la télévision nationale pour nous dire ce qui s’était passé. Nous avons été informés de cette tragédie soit par internet soit par d’autres médias comme RFI ou d’autres chaînes d’informations…
Même le ministère en charge de cette tragédie n’a pas voulu communiquer. L’objectif du collectif se résume en trois points : faire la lumière sur ce qui s’est passé à Mina, qui a causé cette bousculade, savoir s’il y a une indemnisation possible pour les familles des victimes et entamer les procédures d’indemnisations ».
Source: RFI