Ancien candidat à la présidentielle malienne de 2012, ancien ministre, ancien président de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), Soumaïla Cissé, prend la tête de son parti, l’URD. Il devient du coup le chef de l’opposition malienne, et il se prépare pour les futures batailles politiques.
Devant quelques milliers de partisans, Soumaïla Cissé a été plébiscité, lors du congrès de son parti, pour devenir le président de l’Union pour la République et la démocratie (URD). Désormais, il tombe donc les deux pieds joints dans le marigot politique local. Député à l’Assemblée nationale, il organise désormais sa formation pour les futurs combats politiques : les prochaines élections locales et bien sûr la prochaine présidentielle.
L’ancien ministre malien veut rapidement aller à la rencontre des militants de l’intérieur du pays. Pour y parvenir, il a d’ailleurs annoncé le renforcement à la base des structures de sa formation, « Faire plus de place aux femmes, aux jeunes », a-t-il insisté. Autre stratégie de conquête du pouvoir, faire des alliances avec d’autres formations politiques.
Opposant en chef au président malien IBK, avec 16 députés à l’Assemblée nationale, Soumaïla Cissé prend position sur certains sujets d’actualité comme la lutte contre la maladie d’Ebola, « Il faut fermer pendant un mois la frontière avec la Guinée, d’où vienne les cas de contagion », dit-il ou encore les accords d’Alger entre le gouvernement malien et les groupes rebelles dont il estime qu’« Il faut revoir totalement la copie ».
Par RFI