La politique et les questions sécuritaires occupent ce mercredi la vitrine des quotidiens maliens parvenus à APA.Présentant ses vœux à la presse, l’ancien premier ministre Modibo Sidibé, aujourd’hui opposant, déclare dans les colonnes du quotidien privé l’Indépendant que « le régime a perdu la légitimité et la crédibilité à conduire les affaires de ce pays », rapporte le quotidien l’Indépendant.
Le quotidien Le Républicain lui aussi traite de politique avec en une le 57ème anniversaire de l’armée malienne. Le chef du parti d’opposition PARENA (parti pour la renaissance nationale émet à ce propos un doute sur la bonne gestion des fonds alloués à l’armée.
« Le PARENA s’interroge sur l’utilisation à bon escient des ressources financières destinées à nos forces armées notamment sur l’utilisation des 1230 milliards de francs CFA alloués au titre de la Loi d’orientation et de programmation militaire, » déclare de son côté Tiébilé Dramé, le président du parti dans le Républicain. Il pointe l’inefficacité de cette armée à combattre et à endiguer le terrorisme et l’insécurité dans le nord et le centre du pays.
Restons dans le chapitre sécuritaire, mais cette fois avec un autre journal. Le quotidien le Pays croit savoir que « les interrogatoires ont commencé hier pour les 37 gendarmes déserteurs arrêtés » la semaine dernière près de Bamako.
« Nous avons commencé les dépositions aujourd’hui. Ce sont des militaires de l’armée de l’air qui sont chargé de nous interroger. Nous sommes détenus illégalement » a déclaré un des gendarmes détenus au quotidien Le Pays. Evoquant leur sort, le journal écrit : « on parle de sanctions disciplinaires pour le moment. »
Processus de paix : rien ne va plus entre les mouvements sédentaires de la résistance. C’est du moins ce que rapporte le quotidien l’Indicateur du Renouveau.
En effet « La Coordination des mouvements et forces patriotiques de la résistance (CMFPR) dénonce l’exclusion des communautés sédentaires dans la mise en œuvre de l’Accord de paix issu du processus d’Alger. C’était hier lors d’une conférence de presse tenue à la Maison de la presse, » indique le journal.
Ils ont étalé au grand jour les querelles internes qui les divisent. ‘’Les coordinateurs régionaux des Mouvements de la CMFPR retirent leur confiance au porte-parole circonstanciel, Maitre Harouna Toureh, qui a complètement démérité, » a indiqué faction dissidente qui était face à la presse et d’après l’Indicateur du renouveau.
Pour rappel le CMFPR est signataire de l’accord pour la paix et la réconciliation signé en 2015 entre le gouvernement et les groupes armés du nord du pays.