Alors que la polémique autour de son audition au camp 1 s’intensifie, l’ex chef du gouvernement, Moussa Mara, sort de sa réserve et livre sa version des faits.
Le maire démissionnaire de la commune IV, Moussa Mara, confirme avoir été convoqué au camp1, mais tout autre était le motif : «J’ai été convoqué au camp 1 il y a deux mois, au sujet de plaintes formulées par un adjoint au maire actuel», explique l’ex Premier ministre, Président du parti Yelema qui plus est. Il lui était reproché « d’avoir retiré des parcelles à des personnes et pour les remettre à d’autres ».
Sur un ton plus sérieux, l’ex maire explicite sa gestion du « dossier Kalabanbougou » : « Je suis venu trouver 8900 victimes de spéculations foncières dans la commune ; J’ai pu remettre plus de 400 personnes dans leur droit, des pauvres pour la plupart et qui vivent encore aujourd’hui ».
« Le processus de réattribution s’est déroulé, après l’identification des parcelles ; l’organisation des assemblées générales au cours desquelles les plaignants avaient été invités à fournir leurs preuves, ajoute-t-il. Ainsi, seuls ceux qui ont refusé de venir ou qui n’ont pu rien justifier ont été dessaisis et le vrai propriétaire, a obtenu son bien, insiste le maire d’alors. »
Pour les autres, la mairie a engagé un processus d’obtention de parcelles auprès de l’Etat, ce qui a abouti à l’obtention de 200 hectares dans le mandat. A l’en croire, la mairie est en train de « mettre les gens dans leur droit ».
« Les témoins de mes actes sont vivants et peuvent témoigner par milliers, il suffit d’aller dans la commune et d’y tendre le micro aux gens », conclut Moussa Mara.
La rédaction