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Mali : « plus de 300 morts en 3 mois », selon un rapport de l’ONU

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres a présenté le 25 septembre dernier, son troisième rapport trimestriel sur la situation au Mali. Le document révèle que les violences ont fait au moins 287 civils tués, 19 morts dans les rangs de l’armée et 40 du côté des groupes armés. Le rapport évoque également qu’il y a eu 67 personnes enlevées et plus de 5 000 déplacés.

Dans ce document de 22 pages, la situation sécuritaire est dite préoccupante. Les attaques des groupes armés terroristes, les actions d’intimidation, les enlèvementset assassinats ciblés, à la fois de civils et de membres de groupes armés signataires, ont augmenté. De même que les cas présumés de violence sexuelle et sexiste. «De juillet à septembre, les groupes terroristes ont mené 58 attaques, dont 21 contre les Forces de défense et de sécurité maliennes, 16 contre la MINUSMA, 17 contre des groupes armés signataires, 1 contre l’opération Barkhane », révèle le rapport.

Dans le centre du Mali, indique le document, les conditions de sécurité ont continué à se dégrader considérablement du fait des attaques ciblées et des affrontements inter-communautaires. Au cours de la période considérée, 287 civils ont été tués, 38 autres blessés et 67 personnes enlevées. « C’est le plus lourd bilan enregistré depuis le déploiement de la MINUSMA », a indiqué Antonio Guterres, Selon lui, « plusieurs communes des cercles de Djenné et Koro ont été prises dans une spirale de violences et de représailles qui a conduit à des massacres et au déplacement de plus de 5 000 civils ».

Le rapport note aussi que la situation des droits de l’homme est alarmante. 129 cas de violence et de violation des droits de l’homme ont été recensés par la MINUSMA. Des cas d’exécutions extrajudiciaires de tortures d’enlèvements et de disparation forcée ont aussi été soulignés.
Le secrétaire général de l’ONU a déploré le retard dans le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion, alors que plusieurs zones de cantonnement ou de casernement sont prêtes à recevoir des combattants depuis 2016.

Ce rapport intervient alors que les attaques contre les forces maliennes se poursuivent. Le camp de la garde nationale de Goundam dans la région de Tombouctou a été la cible d’une attaque par des hommes armés non identifiés ce jeudi 4 octobre 2018. Au cours des affrontements, un militaire malien a été « légèrement » blessé à la tête. Selon des sources locales, les assaillants dans leur fuite ont laissé des munitions derrière eux.
Témoignage d’un habitant. La veille mercredi, une autre attaque avait visé le poste militaire de Tonka sans faire de victime

Studio tamani

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