Le conseil de sécurité de l’ONU exhorte les parties signataires de l’accord pour la paix, à reprendre le dialogue pour garantir la paix et la stabilité au Mali. Au même moment, le comité stratégique du Mouvement du 5 juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), propose « l’abandon pur et simple de cet Accord » au profit du dialogue inter-malien.
Les membres du conseil de sécurité ont dans un communiqué publié, le 6 janvier dernier, réaffirmé le « caractère central » de l’accord pour la paix. Ils demandent aux parties signataires à s’engager dans sa mise en œuvre pour ainsi garantir la paix et la stabilité au Mali.
Au même moment, le comité stratégique du M5-RFP qui a mené la contestation contre l’ancien Président IBK demande aux autorités de la Transition de « dénoncer » l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger. Pour le mouvement « ledit accord a montré toutes ses limites et n’a pu apporter ni la paix, ni la réconciliation encore moins la Stabilité dans notre pays ». Dès lors, il appartient au peuple malien « de se libérer d’un tel fardeau et d’envisager d’autres pistes pour réaliser l’union nationale » poursuit le mouvement.
Ainsi, le comité stratégique du M5-RFP, tout en encourageant les initiatives de dialogue inter-Maliens, propose « l’abandon pur et simple de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali ».
Pour N’Golo Diarra, spécialiste en droit international, la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation peut être concomitamment menée avec le processus du dialogue inter-malien. Selon lui, les deux processus peuvent mener au retour de la paix et la stabilité au Mali.