ÉCLAIRAGE – Après l’enlèvement d’une humanitaire franco-suisse dans la région de Gao samedi 24 décembre, l’efficacité de l’intervention militaire française est mise en doute.
« On peut la considérer comme un échec car l’intervention de l’opération française, d’abord Serval, avait pour objectif d’éradiquer des groupes salafistes-jihadistes il y a trois ans. Depuis, on ne peut constater qu’une prolifération d’actions de type jihadiste sur l’ensemble du territoire malien », explique le chercheur au micro de RTL.
Cependant, pour le moment, il n’y a toujours pas de revendication. Une absence de revendication « significative » pour le spécialiste, car « à l’origine, c’était des groupes jihadistes qui contrôlaient et depuis, l’insécurité s’est généralisée à travers différentes formes d’action, y compris la criminalité organisée, des règlements de comptes et les actions jihadistes (….) C’est une hypothèse, mais ce n’est pas impossible que l’enlèvement relève de la criminalité organisée ».