Cet engagement a été exprimé mardi dernier à Bamako, lors de la cérémonie d’investiture du président réélu du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta(IBK). Pour ce faire, il envisage de mener des réformes ambitieuses pour faciliter le développement d’un secteur privé fort, pourvoyeur d’emplois et créateur d’emplois.

Après avoir été de nouveau investi président de la République, IBK a fait étalage de  son programme « Notre grand Mali avance ». Abordant les actions prioritaires, il s’engage à  libérer l’initiative privée. 
« Je serai le président de l’emploi, de l’entrepreneuriat et de l’industrie. Le secteur privé est le bras armé d’une économie moderne, qui fera entrer le Mali dans le 21ème siècle. J’engagerai des réformes ambitieuses pour faciliter le développement d’un secteur privé fort, pourvoyeur d’emplois et créateur de richesses, notamment dans les secteurs de l’agriculture et du numérique, qui nous offrent tant de promesses », dit-il.
Avant  de lancer cet appel à l’action  « Bâtissons ce Mali nouveau où l’essentiel n’est pas ce que cette Nation accomplit pour chacun mais ce que tous, ensemble, dans l’unité et par le travail, nous faisons pour faire de ce pays, le plus beau pays et la plus grande Nation de la terre ».
Par ailleurs, des observateurs s’interrogent à nouveau sur le prochain quinquennat. « Le Mali sous la gestion du président IBK  aura-t-il les moyens pour relever les défis ? ». L’avenir permettra d’apporter une réponse à cette question. Mais d’ores et déjà, le discours programme étalé par le président de la République lors de la cérémonie de son investiture, augure d’un lendemain qui sera forcément différent de ce qui a été jusqu’à maintenant. .

Mahamane Maïga

Lejecom