Le dépouillement du scrutin se poursuivait ce lundi au Mali, suite aux législatives de dimanche qui ont été caractérisées par une faible participation, alors qu’on signalait des irrégularités.
Ce scrutin est censé être la dernière étape dans le rétablissement de la démocratie au Mali, suite au coup d’Etat de 2012 qui avait chassé le président du pouvoir, et qui a abouti à la prise de contrôle du Nord du pays par des militants liés au réseau Al -Qaïda.
Abdel Fatau Musah, directeur des relations extérieures de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a confirmé à Voix de l’Amérique (VOA) qu’on avait signalé quelques irrégularités, mais selon lui, les observateurs n’ont pas indiqué d’incidents majeurs. M. Musah a néanmoins a évoqué un taux de participation « catastrophique ».
Des séparatistes Touaregs auraient empêché certains électeurs de déposer leurs bulletins de vote dans des bureaux, tandis que des hommes armés ont volé des urnes près de la ville septentrionale de Tombouctou .
Environ 6,5 millions de Maliens étaient appelés à voter dimanche, et près de 1.000 candidats briguaient les 147 sièges de la nouvelle Assemblée nationale . Un second tour est prévu le 15 décembre.