En perspective de la prochaine présidentielle, le candidat investi de l’Alliance démocratique pour la paix (Adp-Maliba), Aliou Boubacar Diallo, a envisagé de visiter toutes les structures du parti avant l’ouverture officielle de la campagne électorale. C’est dans ce cadre qu’il a sillonné quelques cercles de la troisième région administrative de notre pays, notamment le cercle de Kolondiéba, Kadiolo, Sikasso et Bougouni. Dans chacune de ces localités, il a recensé les préoccupations majeures des populations afin d’intégrer les réponses à celles-ci dans son projet de société. En marge de cette tournée, le candidat du Parti a présidé la conférence de section de l’Adp-Maliba de Sikasso.
C’était le vendredi 11 mai, dans l’enceinte du terrain municipal de Sikasso. Le porte-étendard était accompagné pour la circonstance du président du parti, l’Honorable Amadou Thiam et de plusieurs cadres du parti.
Premier à prendre la parole, le président des jeunes de Sikasso, Antoumane Sima, a mis en exergue les difficultés auxquelles sont confrontées les populations de la troisième région en général et du cercle de Sikasso en particulier. Selon lui, celles-ci sont, entre autres, le manque d’infrastructures routières, le chômage des jeunes, le manque d’unités de transformation des produits agricoles, l’insécurité, la pauvreté endémique ainsi que le déficit d’infrastructures sanitaires, scolaires et sportives. À le croire, ces dernières contribueront au renforcement du tissu social.
Les militants Adp-Maliba de Sikasso en ordre de bataille pour affronter la prochaine présidentielle
À sa suite, le secrétaire général de la section Adp-Maliba de Sikasso, Diakaridia Ballo, précisera que le cercle de Sikasso compte 43 communes, dont une commune urbaine, celle de Sikasso. À ses dires, des sous-sections ont pu être implantées déjà dans 38 communes. Pour lui, le Parti se porte très bien dans la capitale du Kénédougou. Car, la circonscription électorale de Sikasso compte un député Adp-Maliba élu à l’Assemblée nationale du Mali. ” En plus de cela, lors des élections communales, notre parti a pu obtenir 28 conseillers communaux. Aussi, 68 comités sont déjà mis en place. Nous vous rassurons que les militants de Sikasso sont en ordre de bataille pour affronter les prochaines joutes électorales”, a-t-il précisé.
Pour sa part, le candidat du parti, Aliou Boubacar Diallo, s’est réjoui de la forte mobilisation des militants de l’Adp-Maliba de Sikasso. Par rapport aux difficultés égrenées par les différents intervenants, il a annoncé l’organisation très prochaine de foras sur l’exploitation des ressources minières de la région de Sikasso. De son point de vue, l’utilisation judicieuse des ressources et des potentialités du sous-sol de notre pays permettra de réduire considérablement le taux de chômage dans notre pays, surtout dans la couche juvénile. “Le Mali regorge de quantités importantes d’or, de gaz et de plusieurs minerais de toutes sortes. Donc, nous pouvons réaliser zéro chômage dans notre pays avec une utilisation rationnelle de ces ressources. Le Mali n’est pas et ne saurait être un pays pauvre. Mais il manque de dirigeants capables d’utiliser ces opportunités pour offrir de meilleures conditions de vie à nos concitoyens”, a-t-il laissé entendre. En réponse à quelques préoccupations évoquées, le candidat Diallo a indiqué que celles-ci (les plus urgentes) pourront trouver leurs solutions à travers sa fondation dénommée “la Fondation Maliba”.
“Le Mali n’a jamais connu de clivage ethnique” Diallo dixit
De son analyse, malgré le taux de chômage très élevé dans la localité, la jeunesse de Sikasso n’a pu être endoctrinée par les forces du mal, contrairement à d’autres contrées de notre pays. “Malgré les difficultés qui assaillent les populations de Kénédougou surtout la couche juvénile, les jeunes de Sikasso n’ont pas voulu prendre les armes pour faire aboutir leurs revendications “, a-t-il apprécié.
À le croire, le Mali n’a jamais connu de clivage ethnique comme veulent faire croire certaines personnes de mauvaise foi car les Maliens ont, pendant des millénaires, cultivé des valeurs séculaires de vivre ensemble et de cohésion sociale.
“Ceux qui ont été incapables de résoudre la question de la gouvernance ont engendré la question sécuritaire à travers des présumés clivages ethniques entre les différentes communautés de notre pays. Rassurez-vous que toutes ces questions trouveront leurs solutions dans notre programme de société”, a déploré le candidat de l’Adp-Maliba.
Boubacar PAÏTAO
Aujourd’hui-Mali