Le parti Alliance pour la démocratie au Mali-Association a organisé, en début de semaine, une table ronde sur les enjeux et défis des élections générales de 2018.
En cette période préélectorale, le thème choisi par l’ADEMA a drainé foule. Les initiateurs de la table ronde ont convié les regroupements et partis politiques frères, ainsi que les agents de l’administration générale et les organismes indépendants tels la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’objectif était de partager avec eux les démarches entreprises auprès du président de la République sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, pour ouvrir la voie à une alternance politique au Mali. En somme, l’ADEMA souhaite que le président Keïta ne se représente pas. Sur le sujet, les avis ont été très partagés.
Si certains pensent que l’alternance politique permettra au Mali d’éviter une crise postélectorale et que c’est cette démarche qu’il faut adopter, telle n’est pas la vision de la majorité présidentielle. C’est du moins ce qui ressort de l’intervention de la présidente de l’ADEMA-association, Sy Kadiatou Sow.
Il convient de rappeler que l’ADEMA-PASJ est un parti politique du Mali fondé en 1991 à la chute du président Moussa Traoré, avant d’accéder au pouvoir de 1992 à 2002, sous la présidence d’Alpha Konaré. Il reste jusqu’à aujourd’hui l’une des principales forces politiques du pays.
Source: le360.