Une mission de médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), composée de cinq (5) chefs d’État, était au Mali le jeudi 23 juillet 2020. Le Quai d’Orsay a salué cet engagement de la CEDEAO auprès du Mali dans la résolution de cette crise sociopolitique qui perdure depuis plus d’un mois. Il a également salué « la décision de tenir un sommet extraordinaire ce lundi 27 juillet » sur cette crise malienne.
Cependant, la France se dit « préoccupée par le retard pris dans la mise en œuvre des recommandations déjà émises » par la délégation de la CEDEAO qui est passée au Mali du 15 au 19 juillet 2020. La France estime que ces recommandations « offrent les voies pour sortir de la crise que connaît le pays depuis de nombreuses semaines, pour rétablir la légitimité des institutions mises en cause, la Cour constitutionnelle et l’Assemblée nationale ». Selon le Quai d’Orsay, ces offres de la CEDEAO permettent de « répondre aux demandes de l’opposition et la société civile, dans le strict respect de la Constitution ».
C’est conscient de l’importance de ces recommandations que la France lance un appel à tous les acteurs de la crise malienne à tirer les « enseignements de la crise et du résultat des médiations successives déployées par la CEDEAO ». Cela, pour le retour de la stabilité au Mali. Ce qui amène la France à rappeler les nombreuses crises, aussi bien sur le plan sécuritaire que sur le plan développement économique et social, que traverse déjà le Mali. À l’en croire, ces problèmes sont déjà préoccupants à forte raison d’en rajouter.
« La France appelle donc l’ensemble des parties à faire preuve de responsabilité et à s’engager dans un dialogue sincère pour aboutir à des mesures consensuelles avant l’échéance du 31 juillet fixée par la CEDEAO », lit-on dans la Déclaration du Quai d’Orsay.
Togola
Source: Journal le Pays-Mali