La France a annoncé, le vendredi 5 juin dernier, la mort du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdal, tué lors d’une opération militaire au nord du Mali, près de la frontière algérienne. La mort du leader d’AQMI a été annoncée sur Twitter par Florence Parly, la ministre française de la Défense, qui ajoute que plusieurs proches collaborateurs d’Abdelmalek Droukdal ont été neutralisés lors de cette opération.
La France revendique également la capture d’un «cadre important» du groupe djihadiste «État islamique au Grand Sahara». Le chef historique du djihad au Maghreb a été neutralisé mercredi à Talhandak, au nord-ouest de la ville malienne de Tessalit. Abdelmalek Droukdal a été tué au cours d’un raid mené par les forces spéciales françaises avec un appui très important des moyens de l’opération Barkhane.
Cette opération s’est déroulée à un travail minutieux de renseignement, mené en commun par les services français et américains, qui a permis d’identifier un véhicule tout-terrain dans lequel voyageait Abdelmalek Droukdal, en compagnie de quatre autres terroristes.
Le véhicule a été placé sous surveillance permanente grâce aux drones, puis l’assaut a été déclenché par des commandos héliportés qui disposaient d’appuis importants en terme de couverture aérienne, avec notamment des hélicoptères d’appui, une patrouille de “Mirages” , et des drones. Au cours des combats, quatre terroristes ont été tués, dont Abdelmalek Droukdal, ainsi que son responsable de la propagande. Un cinquième homme s’est rendu, et a confirmé l’identité de son chef. Un important matériel de communication aurait également été saisi.
source: Journal le Républicain- Mali