Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’alliance pour le Sahel et profitera surtout aux exploitants agricoles ruraux, dont nombreux se heurtent aux difficultés d’accès aux financements. L’objectif final est de faire du développement du monde rural, un levier de croissance au Mali. Il s’agit surtout selon Paris, à travers la réalisation de ce projet agricole de permettre le développement intégral de la région du Sahel, une zone régulièrement confrontée aux attaques terroristes. « Cet apport de l’AFD est une contribution très significative », s’est réjoui Moussa Alassane Diallo, directeur général de la banque nationale pour le développement agricole du Mali.
« C’est un élément d’un plan d’ensemble que nous sommes en train de (…) mettre en œuvre avec les pays du G5 Sahel, lancé par le président de la République Emmanuel Macron, la chancelière d’Allemagne, Angela Merkel, et la haute représentante de l’Union européenne, Federica Mogherini, le 13 juillet dernier », a déclaré pour sa part le directeur général de l’AFD, Rémy Rioux.
On rappelle que lors du lancement de la force du G5 Sahel ( Mali, Tchad, Mauritanie, Niger et le Burkina) au mois de juillet dernier, la France avait promis une contribution de 200 millions d’euros, en plus des projets déjà en cours, étalés sur 5 ans, en vue du développement de cette région, dans une politique qui vise à combiner contre-terrorisme et aide au développement.
Quatre domaines prioritaires de développement avaient été évoqués au profit de cette région du Sahel. Entre autres, l’agriculture, la gouvernance et la justice, l’éducation et enfin la lutte contre le changement climatique.
Afrik.com