Selon, le porte-parole du gouvernement, Colonel Abdoulaye Maïga, « il s’agit d’un Plan qui a été annoncé immédiatement après les sanctions inhumaines et illégales prises par la CEDEAO et l’UEMOA contre notre pays, le 9 janvier 2022 ».
La CEDEAO avait annoncé, le 9 janvier courant, la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité notamment pharmaceutiques, les fournitures et équipements médicaux, ainsi que le matériel pour le contrôle du COVID-19 et des produits pétroliers et électricité.
Des sanctions qualifiées « d’illégales et d’illégitimes » par le gouvernement malien.
Le Colonel Abdoulaye Maïga a rappelé que le Plan de riposte validé par le Président Assimi Goïta en Conseil supérieur de la défense, prend en compte les priorités et les préoccupations des populations maliennes en termes d’approvisionnement en produits de première nécessité ».
Il a, en outre souligné que ce « plan transversal comporte plusieurs composantes : des questions diplomatiques, géopolitiques, économiques et financières ainsi que des questions sociales ».
« L’objectif de ce Plan n’est pas d’être dans une posture de bras de fer avec la CEDEAO et l’UEMOA », a ajouté le Porte-parole du Gouvernement.
S’adressant à la nation le 10 janvier, le Président de la transition, le Colonel Assimi Goïta, a rappelé qu’il reste ouvert au dialogue avec les organisations sous régionales avant d’indiquer que « notre souhait est que ces sanctions soient les plus brèves possible aussi bien dans l’intérêt du peuple malien, ainsi que dans l’intérêt des États de la CEDEAO et des États de l’UEMOA ».