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Mali : Fatoumata Sacko dite Djina, dans l’ombre d’ATT

Elle est l’un des rares cadres féminins de parti politique malien. Celle que tout le monde appelle Djina lève le voile sur son parcours d’opposante et de femme engagée.

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Âgée d’une cinquantaine d’années, Fatoumata Sacko dite Djina, un surnom qui lui vient de son père qu’elle a perdu à l’âge de sept ans, est la fille de Mariam Maïga, ex-présidente d’UNFM sous Moussa Traoré. Secrétaire nationale chargée des relations extérieures, elle est la troisième personnalité du Parti pour le Développement Économique et Social. Elle s’est fait connaître, entre autres, dans son combat pour le retour de celui qu’elle considère comme son mentor, l’ancien président Amadou Toumani Touré.

C’est en 2005 que cette détentrice d’un DUTS en économie obtenu en France à l’Université UETEL en 1991, a décidé de se lancer en politique. Elle y est invitée par un ami d’enfance et camarade de promotion. « C’est Mamadou Diakité dit Magna qui m’a enrôlée dans la politique. Ensemble nous avons créé le Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR) dans le but de soutenir les actions d’Amadou Toumani Touré ». Deux ans plus tard, ce parti se disloque et les militants des premières heures se dispersent. Fatoumata Sacko se retrouve ainsi dans le parti des alliés d’ATT. Le coup d’État et sa fin de règne mouvementé sont un coup dur dont elle sort pourtant encore plus motivée. Elle est candidate aux législatives de 2013 en commune I mais elle est battue au premier tour. N’empêche, elle continue de se battre pour les causes qu’elle juge justes, comme par exemple la mauvaise gouvernance qu’elle dénonce : « la gestion du pays est une vraie calamité au regard des scandales qui fusent de partout ». Pour elle l’accord d’Alger est synonyme de désintégration du Mali, car, « l’Algérie a toujours voulu faire du nord du Mali son arrière-cour », assure-t-elle. Ces prises de position ont fait d’elle l’une des opposantes les plus virulentes au régime d’IBK.

Sarakolé bon teint, Fatoumata Sacko n’est pas qu’une femme politique, elle a également la bosse du commerce. Juste après ses études en 1991, elle se lance dans les affaires et gère une boutique de cosmétiques en France. Rentrée au bercail en 2002, elle investit notamment dans un salon de beauté et des restaurants. Autant d’aventures entrepreneuriales qui lui réussissent et en font aujourd’hui une chef d’entreprise reconnue et respectée. Sportive, Djina préfère la course qu’elle pratique cinq fois par semaine. Elle joue du tennis, aime le catch et le football. C’est également une amoureuse des belles lettres : « je ne dors pas la nuit, je lis et écris ».

source : journaldumali

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