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Mali: économie la France en première ligne

Premier fournisseur, la France occupe une place privilégiée dans les échanges commerciaux avec le Mali. Les principaux postes d’exportations françaises sont les biens d’équipement (30%), les biens de consommation (25%) et les biens intermédiaires (20%). On comprend mieux pourquoi l’APD est venue financer le projet Sadiola, tout comme elle a continué de financer à coup de centaines de millions de francs une multitude de projets miniers sur le continent vers 1990.

À chaque nouvelle exploitation minière à l’échelle industrielle, les besoins dans les secteurs du BTP (construction des cités minières), de l’énergie (pour faire tourner les broyeuses), de l’eau (pour rincer les minerais), de la logistique étaient gérés par les Entreprises françaises tels que le secteur de l’extraction représentait une aubaine pour des groupes comme Bouygues, Bolloré, ou le transporteur maritime CMA-CGM. La filiale de Bouygues pour le BTP était la Société malienne d’exploitation au Mali (SOMADEX). Castel pour les boissons est présent au Mali à travers Bramali. Cet engagement de l’aide française intervenait justement au beau milieu du premier programme quinquennal de privatisations au Mali (1994- 1999). Les autorités maliennes ont amorcé en 1999 un second programme visant les entreprises structurantes du tissu économique malien, dont les transports, l’électricité et les télécommunications. SAUR (filiale du groupe Bouygues) et Ikatel devenue Orange (détenu à 70% par France Télécom) ont obtenu leur part de gâteau.

L’Inter de Bamako

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