• Accueil
  • Nord-Mali
  • Crise malienne
  • Economie
  • Afrique
  • International
  • Politique
  • Faits divers
  • Sports
Logo
Actualités maliennes
Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Mali : dix soldats maliens tués dans une attaque dans le Centre

Par Bamada.net 04/02/2021

ATTAQUE. Un bilan réactualisé de l’attaque du poste de Boni dans la région de Mopti porte désormais le nombre de décès à dix militaires maliens.

Dix soldats maliens ont été tués mercredi dans une attaque imputée à des djihadistes contre leur poste dans le centre du pays. Les dix dépouilles ont été acheminées par un hélicoptère de la mission de l’ONU (Minusma) à l’aéroport de Sévaré, près de Mopti, et huit blessés évacués vers un hôpital. C’est le nouveau bilan dressé par des responsables sécuritaires. Fait rare dans ce genre d’attaque, les assaillants ont eu recours à un ou des véhicules blindés, selon un de ces responsables. Le poste de Boni, entre Douentza et Hombori, dans la région de Mopti, a été attaqué vers 6 heures (locales et GMT) « par des individus lourdement armés à bord de véhicules blindés », a dit un de ces responsables à l’Agence France-Presse. L’attaque a par ailleurs causé des dégâts importants dans le camp, a-t-il poursuivi sous le couvert de l’anonymat suivant une pratique courante pour de telles informations. Un autre responsable sécuritaire et un élu local joints par l’AFP ont confirmé le bilan humain.

Une riposte des djihadistes à l’opération « Éclipse »

On ignore quelle provenance pourrait avoir le ou les véhicules blindés. Comme ils l’ont à nouveau fait à Boni, les djihadistes, qui se déplacent à moto et en pick-up, emportent communément du matériel sur les lieux de leurs attaques. Les djihadistes ont pris au moins une douzaine de blindés aux forces maliennes, mais aussi du Burkina Faso et du Niger voisins ces dernières années, indique Héni Nsaibia, chercheur au projet Acled, spécialisé dans la collecte des données relatives aux conflits. Ces blindés peuvent se retrouver d’un pays à l’autre.

L’armée malienne a dit sur les réseaux sociaux avoir reçu l’appui aérien de Barkhane, la force antidjihadiste française au Sahel. Un responsable militaire malien a indiqué que les djihadistes avaient subi « des pertes importantes », sans plus de précision. Le secteur a été le théâtre dernièrement d’intenses opérations, comme l’opération baptisée Éclipse et conjointe aux armées malienne et française contre les djihadistes. L’armée malienne avait rapporté le 26 janvier qu’Éclipse avait « neutralisé » une centaine de djihadistes. Le secteur a vu la mort de trois soldats français tués par une mine artisanale fin décembre, et celle de six soldats maliens tués dans deux attaques fin janvier.

 

Les groupes djihadistes pullulent

Le secteur est une zone de forêts clairsemées et de brousses surplombées d’un massif rocheux où sont implantés des éléments du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim en arabe), une alliance djihadiste affiliée à Al-Qaïda. D’autres groupes, liés pour leur part à l’organisation État islamique (EI), sont également présents dans la région.

Depuis 2012 et le déclenchement de rébellions indépendantiste puis djihadiste dans le Nord, le Mali s’enfonce dans une crise multiforme qui a fait des milliers de morts, civils et combattants, et des centaines de milliers de déplacés, malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, africaines et françaises. Les violences se sont propagées vers le centre du pays, qui en est devenu un des principaux foyers, et vers le Burkina Faso et le Niger voisins. Les groupes armés apparus en 2015 dans le centre du Mali ont prospéré sur les anciens antagonismes liés à la terre, entre éleveurs et agriculteurs et entre ethnies peule, bambara et dogon. Ils attaquent tout ce qui reste de représentation de l’État et fomentent ou attisent ces tensions. Des « groupes d’autodéfense » communautaires sont également accusés d’exactions. Un sommet doit réunir les pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) les 15 et 16 février à N’Djamena pour faire le point sur la situation sécuritaire dans la sous-région, avec à l’horizon un possible redimensionnement de Barkhane.

Source: lepoint

Tags: maliweb

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
  • Suivant Colonel-major Ismaël Wagué et l’effigie du supposé Azawad : Sans faire exprès à Kidal
  • Précédent Bamako : Transports en commun perturbés

Recevoir des alertes

Modibo keita

Rechercher

Météo à Bamako

Calendrier

juillet 2025
L M M J V S D
 123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
28293031  
« Juin    

Derniers articles

  • Kayes : Lancement officiel d’un ambitieux projet d’alimentation en eau potable et d’assainissement
  • Togo : le gouvernement dénonce une tentative de déstabilisation
  • Chronique – Tessit : la reddition d’un chef terroriste, ou le signe d’un tournant dans la guerre asymétrique menée par les FAMa
  • Quand la rareté des billets de banque neufs crée la surenchère
  • Quand la Cour constitutionnel anticipe le mandat présidentiel d’Assimi
  • Requête en annulation de la dissolution des partis politiques Le pool d’avocat dirigé par Me Tall fait le point
  • Sécheresse : quand la culture fourragère remplace le pâturage naturel
  • Cercle régional des fiscalistes : Le DG Hamadou Fall DIANKA dans la cour des grands d’Afrique
  • Visite en Russie : Assimi Goïta fait le point de la coopération Mali-Russie
  • Burkina Faso, Mali, Niger: Le laboratoire sahélien de l’administration Trump

Copyright 2025 Bamada.net
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct