Dans les secteurs de l’arrondissement de Sokolo plus connu sous le nom de Choila, la religion musulmane est pratiquée à 100% sans autre forme. Malheureusement pour les habitants de cette zone, il n’y a aucune présence des forces de sécurité, encore moins des FAMA. Ce vide a été mis à profit par le Front de libération du Macina d’Amadou Koufa pour recruter des jeunes de Choila, Famabougou et Dogofini . Une trentaine d’entre eux vient de terminer leur formation aux environs de Farabougou où on leur a appris le maniement d’armes (AK 47).
L’axe Macina-Ténékou est désormais contrôlé par de jeunes bergers munis de kalachnikov qui font la loi dans les champs des paysans. Au-delà de Diabaly, nul ne peut le contester, la loi est faite par ces mêmes éléments d’Amadou Koufa. Le chef djiahadiste, selon nos sources généralement bien informées, se cache actuellement en Mauritanie, plus précisément à Fassala, non loin de la frontière malienne.
Les populations de la zone demandent au gouvernement de tout mettre en œuvre afin de sécuriser le secteur, sans quoi, ça sera le chaos total. Pour eux, il faut sécuriser les proximités d’abord avant de faire face à Kidal.
Gouvernement Modibo Keita : Des scandales en cacheraient d’autres
Achat d’avion présidentiel, d’équipements et d’armements, affaires des engrais et des tracteurs, nos gouvernants n’ont décidément plus bonne presse. Or, ce n’est pas tout. Nos sources croient savoir qu’il y avait également des recrutements opaques à l’Energie du Mali (EDM). Le nombre d’agents recrutés par l’ex-patron des lieux dépasserait 150. A cela s’ajouterait l’achat d’une machine à hauteur de 800 millions de nos francs. Le marché était, rapporte-t-on, de gré à gré. Comme si cela ne suffisait pas, l’ex-patron lorgnait la place de son chef, le ministre Mamadou Frankaly Keita en personne. Lorsque le pot-aux-roses fut découvert, l’ex-patron fut confondu. Nos radars ont aperçu ses larmes. Parait-il, enfin que l’infortuné comptait sur le soutien du Dr Treta. Sale temps pour lui car le supposé soutien a été entretemps débarqué du gouvernement. Un malheur ne vient jamais seul.
Fête de l’indépendance du Sénégal à la Résidence de l’Ambassadeur du Sénégal au Mali : la ministre Racky Talla étale toute sa maîtrise de la langue wolof
C’est à travers une belle cérémonie que la représentation diplomatique du Sénégal au Mali a voulu marquer la fête de l’indépendance du pays de Macky Sall, célébrée chaque année le jour du 04 avril. Pour la circonstance, l’assistance était de qualité, avec la présence de personnalités maliennes comme Mme Racky Talla qui a lu le discours du ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, en mission à l’étranger. Il y avait aussi le ministre des Affaires religieuses et du culte, le sympathique Thierno Oumar Hass Diallo, des responsables de structures comme le CMC, le Cmtr, la représentation du Port de Dakar, les Enséma, etc. La présence de Soumaïla Cissé a été aussi très remarquée.
Après la brillante allocution de l’Ambassadeur du Sénégal au Mali, Assane Ndoye, il revenait à Mme Racky Talla de faire son speech au nom du gouvernement malien et pour y avoir représenté Abdoulaye Diop. A cette occasion, elle a lancé quelques mots en wolof, avant d’étaler sa maîtrise de cette langue sénégalaise lors du dîner en conversant publiquement avec l’artiste animateur « Per bu xar » de la télévision de Youssou Ndour qui avait effectué le déplacement sur Bamako, invité par l’Ambassade. Depuis lors, les langues se délient et dans toutes les discussions on cherche désormais à fouiner dans les racines de sa sénégalité, tant elle parle bien le wolof et avec l’accent qui sied.
Région de Tombouctou : Du pétrole et d’autres minerais
Selon des sources concordantes, d’intenses recherches ont été entamées dans la nouvelle région par des sociétés d’exploration. Des techniciens qui cherchaient des nappes d’eau seraient tombés sur du pétrole à quelques centaines de mètres du sol. Dès lors interdiction a été faite aux soldats maliens de s’y aventurer. La mesure s’étend désormais jusqu’aux confins de Tessalit. En plus du pétrole, nos sources parlent d’autres minerais tels que l’uranium en particulier. On comprend mieux les enjeux !
L’avion de commandement Ladji Bourama Air Force One revient d’un lifting : le salon relooké avec un fauteuil spécial pour le boss
L’avion de commandement, Ladji Bourama Air Force One a séjourné dans des ateliers spécialisés à Bale (Suisse) pour les besoins d’un lifting. Il nous revient qu’à cette occasion, le salon a été réaménagé et surtout, un fauteuil spécial a été installé pour le maître des lieux. Le coup de l’opération, une soixantaine de millions de nos francs. Rien que cela ! Et si dans la même lancée on commandait aussi plusieurs fauteuils spéciaux du genre pour en installer dans son bureau à Koulouba au Conseil des ministres ? En tout cas, par ces temps qui courent, IBK ne cracherait pas sur ça !
Plus inspiré que le comédien ivoirien Adama Daiko, tu meurs ! Il a revisité les abréviations du nom de notre cher président de la République
Adama Daiko, c’est ce comédien qui a taquiné la présidentielle ivoirienne où il a pourtant surclassé des hommes politiques, disons des politiciens professionnels, à l’annonce des résultats. Interrogé sur le pourquoi de sa candidature sur une chaine de télévision, il répondait avec beaucoup d’inspiration : « Eh bien, si les politiques passent tout leur temps à faire de la comédie, il ne nous reste plus qu’à prendre leur place, nous les comédiens, pour faire de la politique ». Si bien dit ! Avec cette même inspiration dont la source semble intarissable, il a revisité l’abréviation du nom de notre président de la République dans le cadre d’une émission d’humour appelée « Parlement du rire » et diffusée sur Canal +. Pour Adama, IBK, c’est vrai que c’est Ibrahima Boubacar Keïta, mais ça peut aussi signifier : Installé à Bamako et non à Kidal. Qui dit mieux !
Le ton monte chez les commerçants installés sur la Rue Archinard face à l’Immeuble Nioro du Sahel : l’acquéreur d’un des immeubles bazardés par l’Etat menace de les chasser des lieux
C’est un certain Modibo Yara qui a hérité d’un immeuble qui abritait des bureaux de la direction des Eaux et forêts à la Rue Archinard, face à l’Immeuble Nioro du Sahel. En un clin d’œil, tout a été démoli et on nous signale que le nouveau propriétaire entend y ériger un centre commercial. Comme si dans les environs il n’y en avait pas encore beaucoup dont les locaux sont désespérément vides à cause des conditions, surtout financières, inaccessibles aux commerçants. Mais le chantier avance et hier dans la matinée un de ses hommes de main est venu signifier aux commerçants dont les kiosques sont alignés sur le mur de la façade qu’ils seront déguerpis dès ce dimanche. Sans délai ! Imaginez maintenant la panique de ces chefs de famille qui ne savent plus où donner de la tête, ne comptant que sur leur petite activité de commerce pour survivre et entretenir leur famille. Il y a des cas où le social doit l’emporter sur toute autre considération pour éviter de porter atteinte à la dignité de plusieurs dizaines de fils du pays. C’est pourquoi, il vaut mieux privilégier la concertation en lieu et place de l’usage de la force qui ne fera que grossir les rangs des frustrés déjà trop nombreux.
Les populations du Macina s’en rappellent encore : pour se rendre dans leur localité, le gouvernement de Ségou se déplace à Macina avec tout un arsenal de guerre
En se rendant en visite dans le Macina la semaine dernière, le gouverneur de Ségou n’a pas lésiné sur les moyens logistiques, notamment en terme de sécurité. Selon le témoignage des habitants de la localité, il s’est déplacé avec un cortège dans lequel on comptait une vingtaine de véhicules militaires équipés. Il a raison parce que les éléments du Front de libération du Macina rodent dans les parages et la meilleure sécurité, c’est la prévention. Ce déplacement est symbolique car il permet de réaffirmer son autorité sur cette parcelle du territoire placée sous son commandement. Cependant, les populations se demandent où pouvait bien se trouver tout cet arsenal pendant que les terroristes du djihadiste Hamadoun Koufa les terrorisaient ? De toute façon, si ces populations voyaient le président de la République se déplacer à Bamako avec son arsenal, ils ne parleraient plus du cortège singulier de M. Le Gouverneur.
Source : Koulouba.com