Déjà près de 24 heures après cette histoire, les cadres de la CMA espèrent ainsi trouver une approche communicative bien appropriée pour rectifier les dépassements dans les propos prononcés par Me Harouna Touré, tout en préservant l’esprit societal de l’exercice.
La «demande de pardon» est un geste de hauteur si sacré que nul ne peut s’en priver même lorsqu’on n’est pas sûr d’avoir fait du mal à autrui.
Cependant, la CMA n’a à ce stade convenue avec quiconque une «demander de pardon» au peuple malien à son nom à l’occasion d’une prière à la grande mosquée de Bamako.
En effet, la manière dont les propos ont étés posés sous entendant que la CMA reconnaîtrait avoir causer tord au peuple malien, est totalement inadéquate. La CMA ne saurait nullement confirmée avoir poser des actes en direction des populations. Le conflit l’oppose clairement et uniquement au Gouvernement central qui à son tour se défend à travers ses forces armées régaliennes et des victimes ont existé de tous les côtés.
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Des adresses d’une telle nature et dans leur forme appropriée, attendront le moment opportun en toute connaissance de cause lorsque les responsabilités de chaque partie au conflit seront situées par les mécanismes tels que la CVJR et la Commission d’enquête Internationale.
L’esprit societal d’un tel exercice n’a rien de mauvais lorsque l’on a foi en Dieu, mais certaines affirmations à ce stade, http://malijet.co/crise-malienne/dialogue-national-inclusif-devoir-de-clarification-sur-cette-video pourraient également générer des frustrations de la part de tous ceux qui de manière légitime, estiment se battre pour leurs droits et non contre un quelconque peuple.
Cordialement!
Source: Bamada.Net