Le 30 avril dernier, la cour constitutionnelle a publié les résultats définitifs des élections législatives. Plusieurs partis qui avaient été donnés gagnants par les résultats provisoires, annoncés il y a quelques jours par le ministère de l’administration territoriale se sont vus retirer leur victoire après la proclamation des résultats définitifs, fait qui a attisé la colère de leurs partisans qui sont aussitôt sortis contester ces résultats, rapporte le site Studio Tamani.
Aussitôt après l’annonce des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, des mouvements de contestation ont, ainsi, éclaté dans plusieurs endroits du pays.
C’est le cas dans la ville de Sikasso, chef-lieu de la 3e région du pays, précise le même média, notant que dans cette ville la liste Rpm-Urd-Codem est sorti victorieuse de ce second tour alors qu’elle était arrivée en 2e position selon les résultats provisoires.
Dans la capitale des manifestations ont eu lieu dans la commune I pour contester le verdict de la Cour, selon la même source.
Les partis traditionnels comme le Rpm, parti au pouvoir, l’Adema, l’Urd viennent en tête. Derrière eux, émergent d’autres partis comme le Mpm l’Adp-Maliba, l’Asma CFP, Yelema. la Codem, entre autres, rapporte le média malien.
Selon la Cour constitutionnelle, 2 358 909 électeurs ont voté au second tour des législatives, soit un taux de participation de 35,25%.
Quarante-trois circonscriptions électorales étaient concernées par ce second tour des élections législatives. Et 125 sièges à pourvoir. 12 localités avaient déjà élu leurs députés dès le premier tour.
Source: Nordsudjournal