Des observateurs soulignent clairement qu’il n’y a aucune commune mesure entre le climat social instauré par la précédente gestion de la Maison du Hadj et l’entente cordiale qui prévaut en son sein au Centre culturel islamique (son siège, Ndlr). Ponctualité, rigueur et humanisme au service des usagers : tels semblent être les mots d’ordre de l’équipe dirigée par Dr. Cissé.
C’est ce solide soubassement qui vient de profiter aux pèlerins qui viennent d’accomplir avec succès le circuit religieux qui leur permet de porter l’honorable titre de Hadji. La plupart des pèlerins, minimisant les imperfections, notent plutôt les bons points en faveur de la Maison du Hadj.
Courtois, ouvert au dialogue constructif, mais ferme, le maître des céans, Dr. Cissé, a su en effet mettre en confiance les délégués qui, chacun dans sa sphère de compétence mais aussi en appui aux autres secteurs, trouvent des solutions adéquates aux problèmes posés aux pèlerins sur le terrain. C’est ce bon management de l’équipe qui vaut à Dr. Cissé les lauriers tressés par sa hiérarchie, mais également par ses partenaires saoudiens, qui ne cessent de saluer la méthode et l’organisation du pèlerinage au Mali.
Tout ceci devrait conforter la politique d’assainissement et de nettoyage à grande eau de l’écurie des agences de voyages non conformes à la législation en vigueur, instaurée par Dr. Abdoul Fatah Cissé. Prêtes à gagner des quotas, de nombreuses d’agences s’étaient finalement révélées des spéculateurs au détriment de toute la filière. Non seulement des candidats au pèlerinage étaient recalés à la dernière minute ou lésés, mais aussi la caution de l’Etat était bloquée par leur faute.
Désormais, face à la horde des malfrats du pèlerinage, une sentinelle vigilante veille grain.
El Hadj A.B. HAIDARA