Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Ma lettre à la jeunesse Tabital Pulaku. Elle est ouverte et publique.

Il faut que les dirigeants de Tabital Pulaku Mali changent d’approche s’ils veulent sincèrement aider la nation malienne à sécuriser ses fils et à se réconcilier.
La logique de la victimisation, dans laquelle ils se sont engouffrés depuis plus de 5 ans, n’est plus une carte jouable à long terme. A mon avis, Ils doivent se rendre à l’évidence et adapter leurs actions à la réalité qui prévaut sur le terrain. Faute de quoi, nous serons loin de l’apaisement.
A mon avis, au lieu de s’acharner sur les dozos, Tabital doit plutôt agir sur la source du mal. Ils doivent entreprendre concrètement des initiatives qui tendent à sensibiliser et à convaincre les jeunes peuls djihadistes qui représentent pas moins de 90% du djihadisme au centre du Mali. Çà, c’est une réalité irréfutable.
Alors, reflechir sur une action pouvant amener ces fils égarés à abandonner cette aventure pernicieuse et revenir à la maison, sera salutaire et de loin la meilleure initiative que Tabital n’aura jamais mis en œuvre.
Je propose à Tabital de capitaliser l’important lobbie maraboutique dont elle dispose pour mobiliser les grands dignitaires religieux peulhs ou parlant la langue peulhe dans le but de les organiser et de les inciter à se lancer dans une croisade contre la terreur djihadiste. Pour ce faire, ils peuvent aller à la rencontre des chefs djihadistes, tenir des séances d’échanges avec eux et leur indiquer les erreurs d’appréciation ou d’interprétations qui sont les leurs. C’est une action qui a réussi en Mauritanie et elle peut réussir aussi au Mali.
Je propose également à Tabital de récupérer ces jeunes peulhs qui sont sur les réseaux sociaux et dont la mission principale est d’attiser le feu le matin et de revenir en agneau le soir à travers d’autres post. Ils sont tous connu et leur reconversion en acteurs d’apaisement sera tout bénef pour le processus de stabilisation de notre pays.
En animant une conférence de presse pour dire que nous sommes victimes, victime, victime, victimes ou en annonçant des plaintes contre des chasseurs…, est contre productif.
Aujourd’hui, pour aider l’Etat, nos actions doivent être concrètes et aller dans le sens d’un règlement définitif du djihadisme dans le centre du Mali. Une association de la taille de Tabital pulaku peut le faire si elle s’y met avec sincérité et engagement.
Nous sommes disponibles pour apporter notre contribution au cas où le besoin se fera sentir.
Adaman DIONGO
Source: le pays dogon
Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance