Ces chiffres qui font froid au dos ont été révélés lors de la célébration de la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues délocalisée cette année à Kayes sous la présidence du ministre de la sécurité intérieure Gal Salif Traoré. Au cours des débats, rapporte notre confrère, Kassim Théra, du Journal Aujourd’hui Mali sur sa page Facebook, il est ressorti que la consommation du Tramadol va crescendo dans notre pays. Pour preuve, 200 000 comprimés de ce produit ont été saisis dans la région de Kayes en 2017 et 3 millions de comprimés du même produit à destination du Nord du Mali ont été interceptés au Niger.
Rappelons que pour l’année 2017, l’Office Central des Stupéfiants (OCS) a saisi différents types de drogue au Mali à savoir : le cannabis (15,5 Kg, 37+1/4 de brique, 1010 boules, 0,2 Kg de graines, 5 plants), la cocaïne (1 Kg), l’Héroïne (10,5 Kg), le Tramadol (131 paquets, 22 cartons, 21 plaquettes), le Diazépam (135 plaquettes, 120 boîtes), le Rivotril (23 plaquettes), l’Afoura (250 paquets), le Rizila (31 paquets, 78 papiers) et des produits pharmaceutiques (600 Kg). Ces saisies sont opérées dans plusieurs localités du Mali comme Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Gao, etc. Ce phénomène qui fait du Mali la plaque-tournante du commerce de drogue s’explique par la porosité des frontières et l’immensité du désert malien qui échappe au contrôle de l’Etat.
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