Dans le but de diminuer la délinquance juvénile sous toutes ses formes, le commissariat de police de Bougouni, fidèle à sa vocation, vient de mettre la main sur un trafiquant de stupéfiant précisément de chanvre indien. Et ce, après que la police ait été informée qu’un individu répondant au nom de Kassim Koné, âgé de 43 ans, se livrait à cette activité louche
Ainsi, il a été arrêté dans son chantier en possession d’une quantité de cette substance psychoactive illicite par le commissaire Sow et ses éléments.
Le natif de Dialanikoro ayant été pris en possession de chanvre indien dans la journée du 6 mars n’a pas fait de détour. Il a avoué que pendant plus d’une décennie, il menait des activités de vente et de consommation d’herbes de cannabis (chanvre indien).
Pendant tout ce temps, il était le plus grand fournisseur de la ville de Bougouni en herbe de cannabis. Il s’approvisionnait au marché Dabanani de Bamako avec un certain » Souleymane » sans donner d’autres précisions. Il achetait l’herbe par brique dont le poids fait 2kg et le prix unitaire varie de 20 000 FCFA à 22.500 FCFA. Les clients auxquels il fournissait son produit à Bougouni, le revendaient aux petits consommateurs. Il y a plus de six mois de cela, il a cessé de mener cette pratique au motif qu’il faisait l’objet de recherches par la police de Bougouni. D’ailleurs, plusieurs de ses clients se trouvent présentement en prison et d’autres ont préféré quitter la ville.
Pour échapper à l’interpellation de la police, Kassim a indiqué qu’il a quitté la ville pour les sites d’orpaillages traditionnels. Depuis, il était activement recherché par la police. Un après-midi, alors qu’il se rendait à son chantier au quartier Hérémakono-nord, il a été suivi par les éléments de la brigade de recherche. Après une fouille minutieuse, ces derniers ont trouvé sur lui des boulettes d’herbe de cannabis. C’est ainsi qu’il a été interpellé. Une lourde perquisition a été faite à son chantier où une balance qui servait de mesurer la quantité de marchandise, a été retrouvée. Il prétendait que cette quantité était destinée à sa propre consommation. Il s’en est procuré à Dabanani avec un ami du nom de Dougoutigui qu’il a connu, juste une semaine avant son arrestation.
Pour l’heure, il médite sur son sort en attendant son jugement.
Fatoumata Mah Thiam KONE
Source: L’Indépendant