Selon l’AFP, de « l’argent frais » devrait parvenir au G5 Sahel pour faire progresser ses projets de développement et relancer les opérations de sa force militaire anti-djihadiste. L’information a été donnée par le Secrétaire Permanent de l’Organisation, Maman Sambo Sidikou. Les opérations du G5 Sahel ont commencé seulement le 15 janvier dernier après l’attaque du camp de Sévaré.
Des discussions sont en cours avec les partenaires et il y a de l’argent frais annoncé par les Européens, selon l’AFP. Le site avance également que des travaux seront entrepris avec les Fonds arabes pour délimiter et préciser ce qu’ils vont faire.
Le Commandant de la Force G5 Sahel, le Général mauritanien Hanena Ould Sidi, a aussi confirmé que la force militaire multinationale du G5 Sahel avait repris ses opérations « depuis le 15 janvier ».
Cela, malgré le retard accusé par la livraison du matériel demandé.
La reprise de ces opérations de la force conjointe du G5 Sahel a été annoncée publiquement le dimanche dernier par la Ministre française des Armées, Mme Florence Parly.
Après une déstabilisation de la force par les terroristes avec une attaque du QG, le 29 juin 2018, dans la Région de Mopti, qui a fait 5 morts, l’actuel Commandant mauritanien du contingent annonce qu’il lui a été livré du matériel.
Constituée par cinq États du Sahel qui sont la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad, la force doit atteindre 5000 Hommes.
Il faut rappeler que les cinq États ont relancé des appels à la Communauté internationale pour que les quelques 420 millions d’euros promis à la force soient mobilisés et leur versés.
Rendez-vous est pris pour le 5 février, au Sommet de Ouagadougou où les Chefs d’État du G5 Sahel doivent se réunir.
Adama A. Haïdara
LE COMBAT