Le coup d’envoi de la Semaine nationale de la lutte contre le paludisme a été donné par le ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré. C’était en présence du ministre délégué de l’Action humanitaire, Imam Oumarou Diarra, les responsables du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), et plusieurs autres partenaires à savoir USAID, OMS, UNICEF etc.
Pendant une semaine, sur toute l’étendue du territoire malien, des activités de sensibilisation, des actions de prévention et de traitement du paludisme se dérouleront au Mali. Des conférences débats et des panels scientifiques avec des experts du paludisme, seront organisés dans plusieurs centres et espaces publics au Mali. En plus, des meetings et des caravanes pendant une semaine silleront les zones urbaines pour sensibiliser sur la prévention et le traitement du paludisme, chez les femmes enceintes, les enfants de moins de 5 et les adultes.
Le palu fait ravage et continue de faire ravage au Mali et en Afrique, ont rappelé à l’unanimité les responsables de lutte contre cette maladie au Mali et dans le monde, qui ont pris part à la cérémonie de lancement. Aux dires de la ministre de Santé, au Mali le paludisme constitue la première cause de morbidité (43 %) et de mortalité 27 %. « Les enfants et les femmes enceintes sont les couches les plus affectées », a-t-elle confié. Sur le plan économique, selon la ministre Diéminatou Sangaré, le paludisme affecte la croissance économique du pays à 1,3 % environ. « Fait de l’absence au travail ou à l’école », a-t-elle précisé.
Le Mali n’est pas seul dans cette lutte contre le paludisme, ont promis les représentants de l’USAID et l’OMS lors de la cérémonie. Les deux structures seront du côté du gouvernement malien pour l’éradication totale du palu selon les objectifs de l’OMS à l’horizon 2030. A rappeler que les USA contribuent à hauteur de 12 milliards 500 de franc CFA par an sur initiative du président américain pour la lutte contre le paludisme. Sans oublier les 48 milliards 800 du Fonds mondial pour la subvention paludisme pour la période de 2022-2024.
La ministre de la Santé a rassuré les partenaires sur l’engagement du gouvernement dans la lutte contre le paludisme. A l’en croire, une communication est faite sur l’état du palu au Mali à tous les conseils des ministres au président de la transition, chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta. Pour clore la cérémonie de lancement, une visite de stand et des remises d’attestation de personnes qui sont distinguées dans la lutte contre le palu ont mis fin au programme.
Koureichy Cissé