En plus des ministres Sadio Camara et Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, on notait à la cérémonie d’ouverture de cette journée, la présence de la Directrice du Centre de Médecine du Sport Lassana Traoré dit ‘’Ambiance’’, Dr Lalla Mint Mohamed, le Secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida, Dr Ichiaka Moumine Koné et le Directeur du Sport militaire, le Colonel Séga Sissoko, ainsi que d’une forte présence des éléments du bataillon des sports des forces armées et de sécurité du Mali. 

Dans son allocution, la Directrice du Centre de Médecine du Sport a tout d’abord tenu à mettre l’évènement dans son réel contexte : une journée dédiée à la santé de nos sportifs militaires. Ce, pour lutter contre deux fléaux dévastateurs : le dopage et le VIH-Sda. Lesquels, dira-t-elle, présentent aujourd’hui un risque important pour la santé et pour la pratique du sport. Et de poursuivre que : « Cette journée n’est pas simplement une action médicale ou sportive. Elle s’inscrit dans une vision citoyenne et patriotique, celle d’une armée malienne forte, professionnelle, disciplinée et, surtout, en bonne santé, prête à relever tous les défis, que ce soit sur le terrain, dans l’espace, sur les eaux ou dans les airs, pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays et assurer notre sécurité ». 

Par la suite, Dr Lalla Mint Mohamed a tenu à rendre un vibrant hommage à la Direction du Sport militaire et à toute ces femmes et à tous ces hommes qui, chaque jour, œuvrent pour le rayonnement du sport militaire. Dans la même lancée, elle a vivement exprimé ses reconnaissances respectives au Ministre en charge des Sports pour le portage de cette initiative, au Ministre de la Défense et des Anciens Combattants pour son soutien inestimable à la réalisation de cette formation. De même qu’au Haut Conseil national de Lutte contre le VIH/SIDA pour son partenariat précieux dans l’organisation de cette journée. « Vive la santé des Militaires Sportifs, Vive l’Armée malienne ! Vive le Mali ! Ensemble, bâtissons une armée saine, engagée, et tournée toujours et résolument vers l’excellence » a conclu la Directrice du Centre de Médecine du Sport Lassana Traoré dit ‘’Ambiance’’, Dr Lalla Mint Mohamed. 

Accueillant avec enthousiasme cette initiative du CMS, le Colonel Séga Sissoko, Directeur du sport militaire dira que le dopage et les conduites dopantes et addictives constituent un fléau menaçant aussi bien l’intégrité des compétitions que la santé des sportifs. « Ils faussent la performance, pénalisent les athlètes et attaquent fondamentalement l’esprit de loyauté et de l’équité des compétitions sportives »  a-t-il précisé tout en saluant le CMS pour cette journée d’information. 

Abondant dans le même sens, le Secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le VIH-Sida, Dr Ichiaka Moumine Koné a indiqué que le département de la Défense et des anciens combattants est un ministère sectoriel clé dans le cadre de la lutte contre le VIH-Sida. Faisant le lien entre le dopage et la transmission du VIH-Sida, il a fait savoir qu’« en 2024 sur 120 000 personnes vivant avec le VIH-Sida on dénote une prévalence de 0,8% et 5,1% chez les consommateurs de drogue… » 

Le Ministre de la Défense et des anciens combattants, le général de corps d’armée Sadio Camara, après avoir salué l’engagement du Ministère de la Jeunesse et des Sports chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne a reconnu à sa juste valeur une telle initiative. Car, pour lui, le dopage est un fléau pour l’humanité et le Sida une réalité inquiétante. Au regard donc de tout cela, notre responsabilité est collective. « Nous avons l’obligation d’en parler, d’agir, et surtout de prévenir » a indiqué le Général Camara. Tout en affirmant à juste titre que ce double engagement contre le dopage et le VIH/SIDA s’inscrit dans une vision plus large de notre responsabilité envers la jeunesse et l’avenir de notre nation. « En tant qu’institution républicaine, l’armée a pour devoir d’être un modèle. Elle ne peut pas tolérer la tricherie, ni fermer les yeux sur des comportements à risque. Elle doit inspirer confiance, discipline et patriotisme » a martelé le Ministre de la Défense. Avant d’affirmer que l’engagement patriotique, ce n’est pas seulement défendre le territoire. C’est défendre la santé de nos soldats, l’éthique du sport, et les repères que nous transmettons à nos enfants. C’est faire en sorte que chaque jeune Malien puisse dire : « je suis fort, non parce que j’ai triché ou pris des risques inutiles, mais parce que j’ai choisi la voie de l’effort et de l’intégrité. ». 

Après la cérémonie d’ouverture, ce sont environs 200 éléments du bataillon des sports de l’armée qui ont pris part à des panels animés par des experts et spécialistes en médecine de sport et VIH-Sida du Centre de médecine du sport Lassana Traoré dit ‘’Ambiance’’ et du Haut conseil national de lutte contre le VIH-Sida. 

M.D