L’ambassadeur Tibor P. Nagy, secrétaire d’État adjoint au bureau des affaires africaines a animé le 6 mai dernier une conférence téléphonique sur la riposte des États-Unis à la pandémie Covid-19 en Afrique. A cet effet, il a fait savoir que sur les plus de 780 millions de dollars que son pays a promis dans le monde pour lutter contre le virus, près de 250 millions de dollars sont destinés à l’Afrique.
Le secrétaire d’État adjoint au bureau des affaires africaines des Etats unis indique que l’engagement américain pour le bien-être mondial se poursuit dans la lutte contre le Covid-19. En ce sens, Tibor P. Nagy soutient qu’ « aucune autre nation ne fait plus que nous ». Il confie également que sur les plus de 780 millions de dollars que les États-Unis ont promis dans le monde pour lutter contre le virus, près de 250 millions de dollars sont destinés à l’Afrique.
Et notre réponse va au-delà de ce financement, ajoute-t-il avant de souligner que dans des endroits comme le Ghana, le Sénégal, l’Ouganda, la Sierra Leone et la Mauritanie, les hôpitaux de campagne, les tentes et les ambulances destinés aux missions internationales de maintien de la paix ont été réaffectés aux efforts menés contre le Covid-19.
Dans sa communication, le secrétaire d’Etat adjoint a magnifié les liens amicaux qui lient son pays au continent africain. Dans cette lancée, il a indiqué que « notre confiance mutuelle établie au fil des ans a également joué un rôle étant donné les efforts considérables déployés par les gouvernements africains, les compagnies aériennes et autres pour aider à rapatrier plus de 10 000 américains du continent ».
De plus, ce n’est pas seulement notre gouvernement qui financement notre aide destinée aux autres pays du monde car, explique M. Nagy, nous avons également ce que nous appelons une approche «toute l’Amérique». A travers cette approche « des entreprises, des Organisations non gouvernementales (Ong) et des organisations confessionnelles y ont contribué ».
Ensemble, dit-il, les américains ont mobilisé près de 6,5 milliards de dollars, mais aussi des experts que « nous avons déployés dans le monde ainsi que les médecins et les professionnels de la santé publique qui ont été formés grâce au financement et aux établissements d’enseignement américains ».
Bassirou MBAYE
LEJECOM