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Lutte contre le blanchiment des capitaux : la CENTIF ne baisse pas la garde

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La Cellule nationale de traitement des informations financières a organisé, hier, au centre de formation pour le développement, un séminaire de renforcement des capacités à l’intention des ONG, dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant de la ministre de l’Économie et des finances, qui avait à ses côtés le président de la CENTIF, Modibo SYLLA.

Ont pris part à cette rencontre les représentants de plusieurs Organisations non gouvernementale (ONG), et ceux des banques et établissements financiers.

Au cours de la journée, les participants ont débattu autour des thèmes: la problématique du blanchiment des capitaux et du financement des capitaux et le financement du terrorisme; les grands axes de la loi relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme; les missions de la CENTIF; les obligations des assujettis dans la mise en œuvre du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme; la typologie des indicateurs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme…

L’objectif de la rencontre était de renforcer les capacités des acteurs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Le président de la CENTIF, Modibo SYLLA, place la rencontre dans le cadre du programme de formation de sa Cellule.

Selon lui, les études de typologies menées par le GIABA et le GAFI ont fait ressortir que les organisations à but non lucratif et les associations caritatives constituent des risques et des vulnérabilités pour le blanchiment et le financement du terrorisme.

C’est pourquoi, a-t-il dit, les différentes lois relatives au fléau ont soumis les ONG aux obligations de déclaration de soupçon. Il s’agit par ses dispositions de protéger l’intégrité financière de ces organisations et de faire en sorte qu’ils ne soient pas utilisés pour le blanchiment.

‘’En effet, malgré que les ONG soient assujetties à faire des déclarations de soupçon à la CENTIF, cette derrière n’a pas encore enregistré de Déclaration depuis son installation’’, a regretté Modibo SYLLA.
De nos jours, a avertis le président de la CENTIF, les organisations criminelles ont diversifié leurs investissements en s’orientant vers les activités légitimes pouvant leur servir de couverture à de nouveaux trafics ou de blanchiment d’argent sale et qui génèrent de nouveaux capitaux pour grossir leurs patrimoines déjà substantiel.

En effet, avec la mondialisation, les réseaux criminels ont délocalisé les étapes et les lieux du crime pour optimiser leur profil, selon M.SYLLA.

«Ainsi, le blanchiment et le financement du terrorisme constituent des menaces pour les économies et la stabilité des pays sous-développés. Et notre sous-région n’échappe à ce fléau.’’, a soutenu le président de la CENTIF.

Le représentant du ministre de l’Économie et des finances a rappelé les différents dispositifs juridiques et institutionnels mis en place par notre pays pour combattre contre les fléaux de blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Il s’agit de: la loi N°06-066 du 29 décembre 2006 portant loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux; la loi N°10-062 du 30 décembre 2010 portant loi uniforme relative à la lutte contre le financement du terrorisme; la création de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF); l’installation des pôles économiques auprès de certains tribunaux de 1ère instance; l’adoption d’une stratégie nationale de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Selon lui, face aux menaces, il importe que toutes les parties prenantes (structures administrations, financière et économiques, société civile, entreprises et professions financières et non financières) puissent être associées aux activités de formation, d’éducation et de sensibilisation en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

«S’agissant des Organisations non gouvernementales qui constituent comme vous le savez un maillon essentiel de la moralisation et de la transparence des systèmes économiques et financiers de notre pays, l’importance de leur implication dans la lutte contre ces phénomènes n’est plus à démontrer», a commenté le représentant du ministre.

C’est pourquoi, il a demandé l’adhésion des participants à l’effort national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, phénomènes pervers qui ne peuvent qu’altérer l’intégrité de notre système financier, mais aussi constituer un facteur d’instabilité sécuritaire.

Par Hamidou TOGO

Info-Matin

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