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Lutte contre la vie chère : Le gouvernement doit aller au-delà du discours

Entre discours et actes, le Premier ministre Moctar Ouane se montre déterminé à lutter contre la cherté de la vie qui coupe le sommeil aux chefs de famille.

En dépit de la multitude de vaccins, la pandémie du coronavirus continue de secouer l’économie mondiale. Ce sont les pays en voie de développement qui sont les plus touchés. Le Mali ne fait pas exception à la règle. Entre impasse et incertitude, c’est la course à la survie. Le panier de la ménagère s’affaiblit jour après jour face à la flambée des prix des produits de première nécessité. Le Premier ministre Moctar Ouane se veut rassurant en dépit des multiples défis existants. Devant les membres du Conseil national de transition, il a clairement soutenu que le gouvernement n’est pas resté inerte face à la flambée des produits de première nécessité. Si l’on en croit le PM, ce problème est en train d’être traité en synergie avec l’ensemble des parties prenantes dans le cadre du Conseil national des prix. Selon lui, un accent particulier est mis à cet effet sur certaines mesures. Il s’agit, entre autres, de la lutte contre les pratiques anti-concurrentielles, la réglementation des prix des produits subventionnés par l’Etat ; l’instauration des mesures incitatives pour booster l’offre de produit et stabiliser les prix des produits concernés. Dans la même logique, il promet que des mesures sont en cours. Lesquelles concernent notamment la suspension de la taxe conjoncturelle à l’importation, la suspension des droits et taxes à l’importation ; la subvention directe à la consommation. Afin que ces mesures apportent leurs fruits, il est pertinent et impératif de veiller à leur respect. Il s’agit de stabiliser les prix pour permettre aux populations de vivre au mieux dans un contexte sanitaire très précaire, et dont les conséquences n’ont nullement besoin d’être rappelées. Plus les retombées de ces mesures ne sont pas ressenties par les populations, plus c’est l’anarchie qui s’installe au grand bonheur des spéculateurs.
Au Mali, tout est devenu trop cher sur le marché. De ce fait, ce serait une grosse erreur de prendre les choses à la légère. Moctar Ouane et son équipe ont tout intérêt à veiller sur ce dossier brûlant. Au-delà des discours, il faut agir.
Jean Goïta

Source: La lettre du Peuple

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