La demande fait suite à un reportage de CNN sur une vente aux enchères en direct en Libye où des jeunes noirs sont présentés aux acheteurs nord-africains comme des ouvriers agricoles potentiels et vendus pour aussi peu que 400 $.
Le président guinéen, Alpha Condé, qui est également président de l’Union africaine, a exigé une enquête et des poursuites concernant ce qu’il a qualifié de “méprisable commerce … d’une autre époque”.
Le gouvernement sénégalais, commentant sur Facebook, a exprimé “son indignation face à la vente de migrants africains subsahariens sur le sol libyen”, ce qui a constitué un “fléau pour la conscience de l’humanité”.
Découvrir les traditions, la mode ou la gastronomie Malienne mais sans quitter Paris, c’est ce que propose un tour operator qui organise des visites guidées du quartier où s’est installée la communauté malienne.
Les migrants africains provenant de pays comme la Guinée et le Sénégal, mais aussi le Mali, le Niger, le Nigéria et la Gambie font la traversée dangereuse du Sahara vers la Libye dans l’espoir de traverser la Méditerranée vers l’Italie.
Plus de 8 800 migrants bloqués ont été renvoyés chez eux cette année, selon l’Organisation internationale pour les migrations, qui accumule également des preuves d’esclavage.
Condé a en outre appelé les autorités libyennes à “réévaluer les conditions de détention des migrants” à la suite de révélations sur des prisons sordides.
“Ces pratiques modernes d’esclavage doivent cesser et l’Union africaine utilisera tous les outils à sa disposition”, a ajouté M. Condé. La Libye a ouvert une enquête sur cette pratique, a rapporté vendredi CNN, et a promis de renvoyer les personnes prises comme esclaves dans leur pays d’origine.