DUBLIN, 8 janvier (Reuters) – L’Union européenne souhaite rassurer la Grande-Bretagne sur les implications de la clause de sauvegarde (“backstop”) sur la frontière irlandaise avant que le Parlement britannique ne se prononce sur l’accord conclu entre Bruxelles et Londres, a déclaré le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, cité mardi par l’Irish Times.
L’inquiétude suscitée par la clause de sauvegarde, qui vise à éviter le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, programmée le 29 mars, a contraint la Première ministre britannique à reporter le vote du Parlement de Westminster le mois dernier. Celui-ci devrait désormais intervenir la semaine prochaine mais il paraît toujours peu probable que l’accord soit approuvé par une majorité de parlementaires, ce qui ouvrirait la porte à un Brexit sans accord. L’Union européenne a exclu de renégocier l’accord mais s’est dite disposée à rassurer Londres sur le fait que le “backstop” ne visait pas à maintenir indéfiniment l’Irlande du Nord dans l’union douanière. “Nous ne voulons pas piéger le Royaume-Uni, nous souhaitons entamer immédiatement les discussions sur nos relations futures” pour ne pas avoir à activer la clause de sauvegarde, a déclaré Leo Varadkar pendant un déplacement au Mali. “Je crois que c’est ce genre de garantie que nous sommes prêts à donner”, a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par l’Irish Times. (Conor Humphries Tangi Salaün pour le service français)
Source: boursorama.com