Cette politique de développement communautaire est focalisée sur deux axes à savoir l’approche territoriale et l’approche ciblage. Pour ce faire un forum a été  organisé dont l’objectif  est de rapprocher  davantage la population à la mine. Ainsi, ce forum a permis la mise en place d’un Comité de développement qui regroupe les autorités locales et coutumières, les représentants des femmes et des jeunes.

Cependant, ce comité est composé des sous commissions qui s’occupent notamment de la gestion des différents volets. Cette politique mise en place par la mine contribue de façon  considérable dans l’amélioration des conditions de vie de la communauté.  Grace à l’apport de la société, la communauté  bénéficie de la consultation médicale gratuite et certains centres de santés ont bénéficié des équipements médicaux. Elle mène également des programmes de lutte contre des maladies telles que le Paludisme et le VIH-SIDA. Par ailleurs, la société Randgold Resources s’intéresse à l’éducation des enfants dans ces localités et a construit au moins six écoles dans la localité de Loulo. Elle envisage dans cette localité de construire une nouvelle école au village de Dabara cette année, dans le but d’atteindre l’objectif national qui est un village une école.  Cette initiative s’étend aussi dans la localité de Gounkoto précisément à Kounda, où elle a construit une école clôturée, équipée d’eau et de l’énergie solaire. Aux dires des responsables, la société envisage aussi de construire une école entre Bantankoto et Seguelani cette année afin de permettre aux enfants de ces villages d’avoir un lieu d’apprentissage plus proche. Cette politique de développement a permis la réalisation d’environ 44 forages, une occasion de former certains comités sur la gestion de l’eau comme entreprise. Au dire des responsables quelques comités ont réalisé un bénéfice de plus de deux millions Fcfa en 2014. A ce niveau, la société Randgold Resources a financé la construction d’un centre agro-business qui accueillera 100 jeunes locaux par an, pour être formés dans la mise en place de leur propre entreprise agricole. En ce qui concerne le développement économique local, la société accompagne à travers le comité exécutif plus de 70 associations pour le démarrage de leurs activités génératrices de moyens. Par exemple, elle a soutenu la coopérative des femmes de certains villages notamment l’aménagement des parcelles de cinq hectares avec des pompes d’aspersions pour le maraichage.

Ousmane Baba Dramé

source : Le Républicain