Le SYNAPBEF a organisé une Assemblée Générale le jeudi 21 décembre 2017 à la bourse du travail. L’objectif de cette rencontre était d’informé les hommes de médias qu’une prochaine marche sera organisée, en début janvier, en faveur de M. Issiaka Traoré, abusivement licencié de NSIA Mali depuis sept mois.
A en croire le Secrétaire Administratif du SNAPBEF, M. Hamadoun BAH, la marche de soutien à Issiaka partira de la bourse du travail à la cité ministérielle. Elle sera sanctionnée par la lecture d’une déclaration. ‘’Il s’agit pour nous d’un combat pour l’application de la loi, notamment l’article 277’’, a expliqué M. Bah. Toujours selon lui, l’APBEF, la Direction Régionale du Travail, la Direction Nationale du Travail et même l’État Malien à travers Madame le Ministre de la Fonction Publique les ont donné raison dans cette affaire qui n’a que trop durée.
Pour lui, NSIA refuse d’obéir aux instructions de l’Etat du Mali avec arrogance sans susciter la moindre réaction de ce dernier. ‘’Face à cette indiscipline, la juridiction arbitrale (conseil d’arbitrage) nous a donné raison et la cour d’appel de Bamako a ordonné l’apposition de la formule exécutoire sur la décision de la juridiction arbitrale. NSIA et ses avocats ont perdu tous les procès au niveau de la cour d’Appel. Par fini, NSIA a initié une action en annulation de la décision arbitrale auprès de la cour suprême depuis le 19 septembre 2017 quand bien même que les conditions de ce recours ne sont pas réunies. En l’espèce on a pas besoin de faire 2 heures de cours de droit dans son cursus pour comprendre que le licenciement d’un salarié protégé est soumis à l’autorisation préalable de l’inspection du travail sous peine de nullité et de réintégration du syndicaliste victime de l’abus. C’est tout ce que le SYNAPBEF demande dans cette affaire. A défaut de cela, deux questions méritent d’être posées alors : L’Etat du Mali est-il capable d’assurer la protection des citoyens Maliens en assurant la mise en œuvre de leurs droits constitutionnels (droit au travail, à la liberté syndicale…) ou tout simplement en assurant l’application du code du travail ? La haute juridiction du Mali (cour suprême ) va-t-elle contribuer à polluer l’atmosphère sociale par une lenteur judiciaire pour une procédure dont les conditions sont loin d’être réunies (recours en annulation de la sentence ) pendant que le seul et unique point de ce contentieux est un point de droit : l’application de l’article 277 du code du travail ? Et surtout que notre camarade vivote depuis plus de 7 mois sans revenus et sans moyens de subsistance ni pour lui ni pour sa famille. Ceci constitue un grave crime.
Il n’existe point de faits à apprécier dans cette procédure incongrue.
En conséquence ,le SYNAPBEF informe l’opinion nationale et internationale et en les prenant à témoin des sanctions Syndicales futures que nous ne manquerons pas de poser ; à commencer par cette marche du début janvier suivi d’un préavis de 5 jours de grève, pour en finir définitivement avec cette affaire’’, a-t-il informé
Affaire à prendre au sérieux
Korodio COULIBALY
Par Le Confident