Après plusieurs jours de statu quo, les combats ont repris ce mardi 21 mai en Libye, en banlieue de Tripoli. Les forces du GNA, le Gouvernement d’union nationale, auraient lancé une offensive sur certaines positions tenues par le maréchal Haftar. Ce mercredi, la situation est encore très floue et aucun bilan n’est disponible.
Ce mercredi, il y a encore des escarmouches, mais rien de comparable aux combats qui ont éclaté ce mardi. Depuis le centre-ville de Tripoli, on pouvait entendre le grondement des tirs d’artillerie. Les assauts les plus violents se sont déroulés en périphérie de la capitale, notamment en banlieue sud, dans le quartier de Salahedinne.
Il semblerait que ce soitles forces du Gouvernement d’union nationale qui aient relancé l’offensive après plusieurs jours d’accalmie. Le porte-parole du GNA affirme que l’armée a gagné du terrain : au moins deux ou trois kilomètres, selon lui.
Moustafa Al Meiji précise que des avions de chasse ont mené des frappes aériennes sur une caserne occupée par les forces du maréchal Haftar.
Depuis le début du ramadan, les deux camps campaient sur leurs positions et les deux leaders refusent toujours l’idée d’un cessez-le-feu. L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a mis en garde hier les pays qui continuent de violer l’embargo sur les armes instauré en 2011.
La Turquie a notamment livré, il y a deux jours, une trentaine de véhicules blindés au Gouvernement d’union nationale sans que les Nations unies interviennent.
RFI