Le gouvernement rebelle libyen non reconnu par la communauté internationale n’a apparemment plus de Premier ministre. En effet, depuis ce mardi, Omar al-Hassi n’est plus chef du gouvernement. Une décision validée par un vote du Congrès général national (CGN), qui a été rejetée, ce mercredi, par Omar al-Hassi estimant qu’« un Premier ministre ne peut pas être démis de ses fonctions ainsi » . Toutefois, aucun recours n’a été émis.

Au sein de son gouvernement, les actions du Premier ministre étaient contestées. Le CGN lui reprochait sa gestion des affaires politiques et sécuritaires, une raison pour laquelle il réclamait son départ. Par ailleurs, le fait de ne pas avoir renvoyé des ministres accusés de corruption, lui a sans douté coûté sa place ainsi que son manque de coopération dans le cadre des discussions onusiennes sur la formation d’un éventuel nouveau gouvernement d’union nationale. Son statut de chef de gouvernement n’était plus respecté par ses ministres.

Après ce limogeage, l’ONU espère que le Parlement et le gouvernement reconnus par la communauté internationale feront preuve de consensus dans le cadre des pourparlers afin de mettre en place un gouvernement d’union nationale. Selon un chercheur au Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen par ailleurs spécialiste de la Libye, « ce limogeage est peut-être une source d’espoir et un pas vers une solution de gouvernement d’union nationale ».