Comme une trainée de poudre, l’information a envahi les réseaux sociaux. Des Hommes en uniformes, cagoulés, et armés jusqu’aux dents sont allés encercler la radio RFM de Saxe, sise à Titibougou, dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 septembre 2018. Durant deux heures, les assaillants sont restés sur place avec armes au poing. Cette oppression contre la liberté de la presse est la énième triste expérience depuis la réélection d’IBK.
L’URTEL ne veut plus rester bras croisés devant ces actes d’agressions à répétition orchestrées contre les radios de la place par le régime en panne de procédures légales et respect du Droit fondamental des citoyens à l’information objective, libre et indépendante. C’est ainsi qu’une conférence de presse a été organisée, à la Maison de la presse, au lendemain de l’intrusion de ces individus cagoulés dans les enceintes de la radio RFM Saxe. Les Responsables de la radio RFM Saxe et de l’URTEL ont dénoncé et condamné cet acte barbare et indigne qui devient une pratique courante sous ce Régime. Ils ont aussi menacé d’entreprendre des actions et que toutes les radios se tiennent prêtes.
Lors de la rencontre, Le Président de l’URTEL, Bandiougou Danté, a « condamné avec la dernière énergie la visite musclée des Hommes armés à la radio RFM du grand Saxe samedi soir ». Il a regretté et déploré le harcèlement de la radio RFM par ces Hommes armés non identifiés. Par conséquent, il a appelé les journalistes à la vigilance dans un pays en passe de devenir un État policier et terroriste.
Ce qui se passe actuellement est alarmant. Des Hommes armés et souvent non identifiés s’en prennent à des radios ou des professionnels des médias.
Pour ce cas de la radio RFM du grand Saxe, on affirme que ce sont encore des agents de la sécurité d’État épaulés par des Gendarmes, et de Policiers sans aucun mandat du juge assermenté. Bon nombre d’entre eux étaient cagoulés, d’autres avaient des casques. Tout ce qui est sûr c’est qu’on savait que c’était des gens envahis par les autorités, mais sans aucun ordre de mission. S’ils n’ont pas fait de dégâts pendant le temps, près de deux heures, qu’ils occupent la radio, on n’ignore les raisons de leur présente descente musclée sur les lieux.
Des sources non officielles informent que la radio a été libérée sur ordre du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile et que ces hommes armés y étaient pour une tout autre affaire liée au terrorisme.
Oumar Diakité
LE COMBAT