Que c’est dur ! L’exercice au quotidien du métier de journaliste dans notre pays, relève d’un parcours de combattant. En effet, ceux qui ont fait de la quête de l’information leur cheval de bataille, l’exercent à cœur joie sans tenir compte des risques qui jalonnent leurs passages, toute la vie durant. Pour peu dire, ces acteurs de la vie publique, menant une noble activité en relayant des infos à l’attention du public, sont pourtant exposés à toutes sortes de dangers.
Au secours!
« Le métier de journalisme est un métier haut et risque pour peu bon ».Ces propos frappés au coin du bon sens, sont de Mamadou Kaba, premier Président du Conseil supérieur de la communication qui n’arrête pas de forger l’admiration de ses compatriotes.
En l’occurrence, les journalistes qui sont à vrai dire, formateurs de l’opinion nationale et porteurs de grands changements sociaux. Ayant tiré sa révérence un 15 décembre 2013, cet homme au destin exceptionnel et l’honneur redoutable fut un cadre qui a contribué au rayonnement du journalisme au Mali.
Moins de 5 ans après sa disparition, tout un effet porte à croire que ce métier traverse une crise sans précédent, du fait de l’absence de l’expression libre.
Les autorités au lieu de favoriser la liberté de parole sous toutes ses formes, ne font que mettre des bâtons dans les roues de ceux qui alimentent la vie publique à l’aide de tribunes et de quelques réflexions de haut niveau.
C‘est dire que les journalistes vivent entre le marteau et l’enclume. Ils sont en insécurité totale, car victimes d’agressions et de menaces graves de jour comme de nuit.
En tout état de cause, les professionnels de l’information sont plus que jamais confinés dans une inquiétante situation. Pas plus tard la semaine dernière, Salif Diarra, AliouHassèye et Issa Coulibaly ont été victimes d’enlèvement par des hommes bien armés, dans les locaux de maliactu.net sise ACI 2000.
L’inacceptable, c’est qu’ils étaient dépourvus de la moindre citation qui puisse qualifier les faits qui leur sont reprochés.
La Rédaction