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Libération d’opposants, recul de Macky Sall : à Dakar, un air de sortie de crise pacifique

Après le camouflet du Conseil constitutionnel, le chef de l’Etat, Macky Sall, s’est engagé à organiser l’élection présidentielle. Jeudi, une centaine de détenus avaient été libérés en guise d’apaisement : «Libération» a rencontré trois prisonniers.

A Dakar, la prière du vendredi est un instant suspendu. Chaque semaine, pendant quelques brèves minutes, le temps se contracte, la ville s’arrête, comme si elle retenait son souffle. Vendredi, le Sénégal a prié très fort. Quand il a rouvert les yeux, un communiqué de la présidence de la République annonçait que Macky Sall «entend faire pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel». Soulagement dans les rues de la capitale. Jeudi, les sept juges du ­Conseil avaient annulé le report de l’élection présidentielle du 24 février, décrété par le chef de l’Etat il y a deux semaines à la stupeur générale. Macky Sall se plie donc à leur décision – elle n’était pas susceptible d’un recours en justice – et ­consent à organiser une élection «dans les meilleurs délais».

La date du 24 février ne sera pas tenue puisque la campagne a déjà pris du retard. Mais le scrutin se tiendra certainement au cours du mois de mars, estiment les juristes. Le terme officiel du mandat de Macky Sall est le 2 avril. Un décalage du vote au-delà de cette date reviendrait à un allongement du mandat du chef de l’Etat,

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