Après plus d’un mois de détention au Mali, les trois femmes militaires parmi les 49 soldats ivoiriens qualifiés de ‘’mercenaires’’ par les autorités maliennes ont été libérées, ce samedi 3 septembre, pour raisons « humanitaires ».

Cette décision a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Si la plupart des usagers de la toile saluent la décision des autorités, certains se disent être déçus et soutiennent que la justice devrait faire son travail. C’est le sujet de votre Facebookan du jour.

Sanogo Mamadou Lancinet: le seul pays au monde où des mercenaires, lourdement armés, sont arrêtés, engraissés et libérés après «reconnaissance» de leurs forfaits. Sous les applaudissements des victimes ; bravo !

Issa Babô Damango: pour ceux qui ne savent pas, ces trois femmes sont en mission, elles doivent éclairer des choses aux Ivoiriens. Allez-y les interroger, elles vous diront la vraie version de cette affaire. Et si le gouvernement ivoirien refuse qu’elles fassent une interview, c’est que Assimi a raison !

Diakite Abou Bakara: une autre leçon de Assimi pour le président Alassane. Tôt ou tard ces femmes-là vont expliquer aux Ivoiriens et aux Maliens ce qui s’est réellement passé. En ce moment, Alassane ne sera plus au pouvoir.

Mamoudou Sylla: il faut que nos autorités sachent que la loi c’est la loi, tant qu’une affaire est entre les mains de la justice, c’est à la justice de faire son travail. Pourquoi libérer ces trois femmes et non tous ?

Boubacar Tandina Dit Pinochet: oui on va écarter les femmes, ça reste maintenant entre hommes. ADO ne peut pas déstabiliser le Mali, car même son président Macron a échoué.

Eugène Digbé: le Mali a vraiment mal fait de créer un tel précédent avec la Côte d’Ivoire. Et demain ?

Arzouma Adama Zalle: si la Côte d’Ivoire peut envoyer des femmes comme mercenaires en vue de déstabiliser le Mali, on se doit de féliciter les femmes ivoiriennes.

Toussaint Tousking Kintogandou: merci beaucoup au Président malien, on espère que dans les jours à venir les 46 soldats restants seront également libérés. Nous avons été créés par le même Dieu et c’est le même sang qui coule dans nos veines. M. le Président, nous comptons donc sur votre générosité.

Mayacine Ndiaye: ce que les ivoiriens doivent se poser comme question, c’est pourquoi le président Ouattara utilise-t-il leurs soldats pour des activités privées ?

Ange De Dieu Willy: bientôt les Maliens vont diminuer encore le nombre, ce n’est pas facile de nourrir 49 personnes chaque jour.

Oumar Sdb : trois des 49 militaires ont été libérés, très prochainement 6 seront libérés, ensuite 9 et enfin 11 d’autres encore ; et le reste on va s’en charger !

Levine Flo: ça, c’est une leçon, juste pour vous dire que le Mali n’est plus comme avant ; respect obligé à notre pays !

Young Beki: celle en lunette est contente de revenir à la maison ; celle du milieu regrette d’avoir accepté la mission ; et enfin, celle d’à gauche a le cœur qui saigne contre le vieux ADO !

Adama Sy Savané: d’après mes analyses des 03 dames Ivoiriennes, j’ai relevé certains tels que :
1) Aucune d’elle ne porte un béret pouvant nettement permettre aux autres militaires ivoiriens de savoir leurs corps d’appartenance ;
2) A leur descente sur le Tarmac, aucune ne s’hasarde à faire un salut militaire. Ce geste réflexe qui ne saurait leur faire défaut en la circonstance quand même, que personne ne porte son béret ;
3) Lorsque l’une d’entre elles a pris la parole, elle dit « je remercie mes « patrons » ici présents. Est-ce un langage militaire ?
4) La même dame dit encore « j’espère que nos autres « amis » vont bientôt nous rejoindre «. Au lieu de « compagnons ».
En Conclusion :
Au regard de toutes ces remarques s’ajoutent leurs tresses et leurs sacs à dos aux couleurs spécifiques que le non-profane qualifierait d’astuces de mercenaires pour se confondre avec la nature. Voici mes Off, mes analyses, même si je n’ai aucune information sur le dossier, en phase judiciaire.

Ganté Diarra: remarque: Normalement un soldat ne doit pas faire d’accolade avec ses Supérieurs hiérarchiques ou encore avec ses ministres (l’autorité supérieure du pays). Je suis tombé sur la tête ; le respect est mort en Côte d’Ivoire. Normalement elles devraient toutes garder la distance avec leurs supérieurs. Cela confirme que ce sont des étudiantes, vendeuses, coiffeuses comme dans leurs passeports.

Mamby Kouyaté : ils ne sont pas tous ivoiriens c’est là le problème mes chers amis ivoiriens, les 3 dames Bamba Bakayoko et l’autre ne savaient rien dans l’affaire après l’interrogatoire.

Source : Info-Matin