Enregistré comme candidat à la présidentielle malienne de 2018, le docteur en droit est mis en demeure par la structure lyonnaise Acteor qui lui réclame des impayés au titre de sa mission d’accompagnement dans sa campagne pour la fonction suprême. Problème, Bathily estime qu’il n’a pas fait campagne et que les honoraires réclamés ne sont pas justifiés. Les explications avec Jeune Afrique Business+.
En tout, c’est 960 000 € de frais qu’exigent deux filiales d’Acteor, Africa Business Consulting (ABC), basé à Lyon, et Acteor Conseil Afrique, sis à Dakar, à Mohamed Ali Bathily. Acteor Conseil a été fondé en 2004 par Ludovic Laguilliez.
La mise en demeure de paiement a été signifiée à l’intéressé le 19 mars dernier par l’avocat d’Acteor, le lyonnais Philippe Bontems.
Ancien titulaire des portefeuilles ministériels de la Justice, et de l’Urbanisme, de l’habitat et des affaires foncières, Bathily, qui a été ambassadeur du Mali au Sénégal et fonctionnaire international pour la Francophonie, a remporté moins de 1% des voix lors du scrutin présidentiel l’été dernier, selon le décompte officiel.