Les autorités de la Transition malienne ont annoncé la levée des restrictions des libertés de l’ancien Président, Bah N’Daw et de son Premier ministre Moctar Ouane. L’incompréhension demeure sur les conditions de cette mise en liberté indiquée dans le document relatif à cette décision de libération.
C’est à travers un communiqué publié le vendredi 27 août dernier que le gouvernement de la Transition du Mali a informé l’opinion nationale et internationale sur la levée «des mesures de surveillance spéciale» contre l’ancien Président de la Transition, Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane.
«Le gouvernement se félicite de l’issue heureuse des démarches menées…», lit-on dans le communiqué.
En effet, les deux (02) personnalités étaient détenues en résidence surveillée, depuis le soir du 24 mai dernier, date du dernier coup d’État au Mali. Officiellement, ni les autorités de la Transition et encore moins la justice n’avaient reproché quelque chose à ces deux (02) personnalités.
Cette libération, rendue possible grâce aux pressions de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et des Organisations de Défense des Droits de l’Homme, contient des zones d’ombre et sous-entend bien des choses: «Le gouvernement souligne la nécessité du respect des engagements (…)
DEMBA KONTE
Source: NOUVEL HORIZON