Au Mali, avec l’avènement des tricycles dénommés «Katakatani» vers les années 2004-2005, selon certains observateurs, ces tricycles sont venus en tout premier lieu dans les villes de Ségou, Mopti et San avant d’inonder aussi d’autres villes puis notre capitale, Bamako.
Cela se comprend aisément par le fait que ces tricycles sont arrivés à l’intérieur du pays pour des raisons économiques bien connues. Ce, en ce sens que, dans ses localités, les besoins en transport de marchandises et même de passagers sont à la fois urgents et pressants et surtout très élevés. Les opérateurs économiques assez nantis ont payé ses tricycles en raison de 500.000 francs CFA l’unité sans compter les frais de transport et autres taxes jusque dans leurs localités. Mais, une fois sur le terrain, ces tricycles ont ravi la vedette aux charrettes à ânes et aux taxis jaunes ordinaires. Dès lors, surtout à Ségou, dans la cité des Balanzans où nous avons assisté à une division de cette société en trois classes distinctes. Donc, en fonction de la capacité de chacun de ces groupes sociaux de se battre sur le terrain. Les plus pauvres Ségoviens se servent des charrettes à ânes. En raison de 50 à 100 jusqu’à 200 ou 500 FCFA. Donc, ce fut toujours à tout prix. Ces charrettes sont lentes et moins commodes au transport des personnes à bord. Tandis que les taxis jaunes sont désormais réservés à une élite et de plus en plus ces taxis n’ont plus de clients suite à leur coût assez élevé de 1000 francs CFA à 2000 pour le même travail que les charrettes ou tricycles. Quant aux tricycles aussi rapides que les taxis moins coûteux qu’eux, mais plus commodes que les cigarettes ce sont ces tricycles qui sont de nos jours en coque à Ségou ; car ils peuvent tout transporter, et aller partout en milieux urbains que dans le monde rural.
Le fouineur
le combat