Certes la grève fait partie des droits des travailleurs, mais il faut reconnaitre que celle des travailleurs des Centres Hospitaliers et Universitaires et Hôpitaux de Bamako et de Kati est lourde de conséquences pour les malades et leurs proches.
C’est la énième fois que les travailleurs des Centres Hospitaliers et Universitaires et Hôpitaux de Bamako et de Kati partent en grève. Ce qui est aberrant, les autorités et les syndicalistes n’arrivent pas à s’entendre en vue de trouver une solution définitive à cette crise qui n’a que trop duré. Il est plus que jamais important que le Président de la Transition, Bah N’Daw, le Premier ministre, Moctar Ouane et la ministre de la Santé et du Développement Social, Dr Fanta Siby prennent à bras le corps cette question en vue de trouver une solution pérenne et appropriée pour le plus grand bonheur des communautés qui souffrent énormément.
C’est à l’appel des syndicats que les Travailleurs des Centres Hospitaliers et Universitaires et Hôpitaux de Bamako et de Kati ont entamé hier lundi 1er mars 2021, une grève de 10 jours. Il suffit de faire un tour dans ces Centres Hospitaliers et Universitaires et Hôpitaux pour comprendre le désarroi des malades et leurs proches. Ils ne savent pas à quel saint se vouer. Dans un Etat en voie de développement comme le nôtre où les communautés n’arrivent pas à joindre les deux bouts, rares sont les citoyens ayant (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
NOUVEL HORIZON