Les agissements non honorables de certains Étudiants sur la «Colline du Savoir» ont poussé les Recteurs de cinq (05) Universités publiques à souhaiter la prise de mesures draconiennes pour le bannissement de la violence dans l’espace scolaire.
Ainsi, en conférence de presse, le samedi 24 octobre dernier, dans la salle de conférence de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB), les Recteurs ont préconisé la mise à l’écart de l’AEEM dans les gestions des parkings et des lits du campus conformément aux recommandations du forum National de 2018 sur la violence scolaire. Les recteurs préconisent dans le même contexte, la suspension de toutes les activités de l’AEEM à l’Université comme dans les autres établissements.
Depuis plusieurs années, la «Colline du Savoir» connaît des périodes de bain de sang à cause des rivalités entre clans d’Étudiants pour le contrôle de L’AEEM. Une association qui est devenue par la force des choses un Groupement d’Intérêt Économique (GIE), à travers les actes qu’elle pose. Dans une déclaration lue par le Professeur Moussa DJIRÉ, Recteur de USJPB, les recteurs estiment que la situation de violence n’est pas du tout propice à l’apprentissage, à la transmission de a connaissance. «Nous avons tenu à exprimer publiquement notre ressenti et adresser une déclaration aux plus hautes autorités de notre pays à travers l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.»
Les Recteurs ont attiré l’attention des plus hautes autorités du pays sur le fait que ‘‘les violences sont devenues endémiques dans leurs différentes structures.’’
À ce jour, ajoutent-ils, «les pistolets artisanaux, les machettes, les marteaux, les gaz ont remplacé les stylos et les livres et le crépitement des balles, le recours des loubards qui n’ont aucune attache avec les universités sont les réalités du terrain».
Les Recteurs de rappeler que les Universités ne sont pas des champs de bataille. ’‘Sommes-nous avec des étudiants ou avec des terroristes ? Le constat est hallucinant. Citons quelques faits. Pour ne pas remonter très loin. En 2012, avec en prime une dizaine de blessés graves.
Mardi (…)
Par Mahamane TOURÉ
NOUVEL HORIZON