Clément DEMBELE, consultant
Qu’on appelle Mamadou Sinsy Coulibaly pour un procès d’injustice, cela ne se fera pas ici au Mali. Il a été déclaré qu’il y a un groupe qui vole et bouffe l’argent du peuple et nous disons non à cela. Les Maliens sont sortis : les jeunes, les femmes et les commerçants pour montrer à TAPILY que l’appel qu’il a adressé à Mamadou Sinsy ne sera pas répondu, à travers la plainte. S’il l’avait appelé ou convoqué afin de détailler ce qu’il a fait ou démentir les paroles de M. COULIBALY, nous n’allons pas l’empêcher d’y répondre à l’appel.
Amadi DICKO, secrétaire général adjoint du mouvement pour le soutien à Mamadou Sinsy COULIBALY
Nous sommes là pour empêcher que Mamadou Sinsy COULIBALY ne rentre pas dans la cour du tribunal. C’est pourquoi nous sommes là pour lui bloquer le passage. Et nous allons tout faire pour réussir ce coup. Il ne sera pas entendu tant que Nouhoum TAPILY ne démissionne pas. Ça n’a rien de politique ni de manipulation et nous ne sommes pas dans ce réseau. À bas le procès de l’injustice !
Me Mamadou Moustaphe SOW, avocat de Mamadou Sinsy Coulibaly :
Nous sommes dans un pays où il y a des droits, donc je suis avec mon client Mamadou Sinsy COULIBALY. Nous sommes toujours prêts à répondre à l’appel au tribunal pour savoir qu’est-ce qui est dans la plainte. Ce matin (mercredi 24 avril), nous sommes allés nous présenter devant le tribunal, mais nous n’avons pas pu avoir accès au tribunal. Des manifestants nous ont arrêté et empêché d’accéder au tribunal. TAPILY ne peut pas être le président de la Cour suprême et partie au procès. Et, jusqu’à présent, il travaille toujours là-bas. Les gens étaient là pour défendre M. COULIBALY, mon client. C’est pourquoi quand on était presque arrivé, des manifestants nous ont dit qu’on ne rentrera pas au tribunal. Donc, nous nous sommes retournés au siège du patronat. Les gens sont sortis de partout. Partout où on nous fera appel ; nous irons répondre parce que nous allons respecter nos engagements. Mais, pour ce qui s’est passé aujourd’hui, on ne pouvait vraiment pas passer.
Propos récueillis par Joseph Dakouo (stagiaire)