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Les prix des denrées toujours en hausse au Mali

Pas de baisse concernant les prix des denrées de première nécessité à Bamako. En plus de la cherté de ces produits de base, les vendeurs de poissons, aussi, s’insurgent contre l’augmentation des frais de dédouanement. Ils ont grevé le week-end dernier.

 

Cette situation, qui perdure depuis plusieurs mois, s’est aggravée avec les effets collatéraux de la crise ukrainienne, selon certains observateurs. Pourtant, les autorités affirment avoir subventionnées certains produits de première nécessité.

« Tout est cher maintenant nous demandons aux autorités de trouvés vite une solution », se plaint un consommateur. Ces plaintes sont courantes ces derniers temps à Bamako. Et pourtant, les commerçants affirment n’avoir aucun pouvoir sur les prix. « Un sac de 50 kg de sucre est cédé à 27 500 f, le prix du riz varie entre 18 500 f et 25 5 00 , le Gambiaka et le riz localLe bidon de 20 litres d’huile importé à 25 000 francs CFA, l’huile locale à 22 000 francs. Le lait Mixwell est cédé à 60 mille. A un moment donné, ça ne valait même pas 50 mille francs », explique Alassane Diallo, boutiquier à Hippodrome 2.

Les vendeurs de poissons en colère contre la hausse des taxes douanières

Pour une des rares fois, les vendeurs de poissons ont aussi grevé le week-end dernier. Ils protestent contre l’augmentation des frais de dédouanement de leurs containers.

« Le frais de dédouanement des pays frontaliers est moins cher que celui du Mali », martèle Karamoko Sogoré membre du Syndicat des vendeurs de poissons. « C’était 3 millions 150 mille francs CFA, mais ils ont ajouté prés de 850 mille francs CFA, sans nous prévenir », déplore M.Sogoré tout en ajoutant qu’ils réclament « leurs droits ».

« Des mesures sont prises », rassurent les autorités

Le gouvernement, de son côté, affirme avoir fait des efforts pour atténuer la souffrance de la population. « La plupart des produits de premières nécessités sont disponibles, même si quelque part nous connaissons une tension très forte » affirme Mahmoud Ould Mohamed. Pour le ministre de l’industrie et du commerce « il y a le blé qui commence à manquer avec la guerre de l’Ukraine, mais des dispositions sont prises ». Devant de telle situation « des mesures de soulagement des souffrances des populations sont prises », rassure-t-il.

En attendant une solution définitive à cette cherté de la vie, les populations prennent leur mal en patience

Source : Studio Tamani 

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