En portant son choix sur ce cadre compétent, l’un des plus brillants de sa génération, le tout nouveau Directeur Général des Douanes maliennes donne ainsi un aperçu clair de l’orientation qu’il compte donner à ce service des assiettes. Des réformes en profondeur avec des hommes capables de relever les défis du moment, booster les recettes et surtout combler le gap de 40 milliards Fcfa, afin de mieux faire face à l’atteinte des objectifs budgétaires. Dans le milieu des Gabelous, tout le monde adhère maintenant au choix porté sur Nouhoum Sadia Camara, car il est réputé être un cadre très compétent. Son passage au bureau du contrôle interne, au bureau de Koulikoro et à Faladié l’atteste éloquemment. Un bon début pour Modibo Kane Kéita qui adapte déjà les Douanes maliennes à son rythme et à sa méthode de travail. Une méthode faite de rigueur essentiellement tournée vers une obligation de résultat. Mais pour ce faire, il faudra que ses collaborateurs lui facilitent la tâche en collaborant avec lui de façon sincère.

Présidence du RPM   :                             

Guerre ouverte entre des barons du parti

L’ambiance est très chaude en ce moment au Rpm, parti au pouvoir au Mali. Après l’accession du président du parti, Ibrahim Boubacar Kéita au palais de Koulouba, les militants ne soufflent plus dans le même cor. Actuellement, c’est une série de tractations, de lobbying entre les protagonistes que sont Bocary Tréta, Abdoulaye Idrissa Maiga et Abdramane Sylla qui est d’actualité auprès des présidents de sections et sous-sections du parti ainsi qu’au niveau de la jeunesse du parti, avant le mois de mars. Ces probables candidats au poste de la présidence du parti se livrent une guerre pas possible, car chacun s’est du coup transformé en bon Samaritain pour prêcher la bonne nouvelle à ses adeptes. Le hic dans tout ceci est que les militants du parti ne sont pas sur la même longueur d’onde que ces derniers, toute chose qui fait qu’en ce moment les sous coulent à gogo au niveau des états-majors des candidats pour rallier un grand nombre de dirigeants à leur cause. Le congrès du mois prochain du parti au pouvoir promet ainsi d’être très animé.

Congres du Rpm en mars /

Du feu dans l’air

Le feu couve en ce moment au niveau du Rassemblement pour le Mali (Rpm) surtout au niveau des sections et sous-sections, car le bureau exécutif veut coute et coute aller au congrès au mois de mars prochain, alors que les bureaux des sections et sous-sections ne sont pas tous renouvelés. Toute chose qui crée déjà des grincements de dents chez certains militants du parti.          Car ces derniers considèrent que c’est une manière pour certains barons de tirer le drap de leur côté. Etant donné que la grande majorité des barons du parti du tisserand veut montrer au  boss de Koulouba qu’ils sont crédibles au niveau de leur base. Toute chose qui fait que tous les coups sont permis en ce moment, juste pour leur intérêt personnel. Mais est-ce que les militants au niveau des sections et sous-sections comprendront le désir des dirigeants du parti à ce jeu ? En tout cas les jours à venir nous édifierons un peu plus !

Adema-Pasj /

Un audit général des comptes du parti s’impose

Ça chauffe en ce moment au niveau des formations politiques de notre pays. Car presque tous les partis sont sous le feu de l’actualité en ce moment.                                Le parti de l’Alliance pour la démocratie au Mali, parti africain pour la solidarité et la justice (Adema/Pasj) qui a vu le jour le 25 mai 1991, n’est pas en marge des contestations en ce moment au niveau des militants. Aujourd’hui, le parti est à la croisée des chemins et cela n’est pas de nature à faciliter les choses au sein de cette formation politique. Même si des barons ont quitté le navire pour d’autres formations, la question que l’on est en mesure de se poser est d’auditer les comptes du parti depuis sa création à ce jour.

Car, les différents présidents du parti qui se sont succédé ainsi que leur bureau politique doivent des comptes aux militants de cette grande formation politique. Et pour ce faire, le tout premier président de ce parti, Alpha Oumar Konaré, doit donner d’abord l’exemple, car son passage à la tête de la République n’a pas été aussi rose que l’on veut nous le faire croire. Pour sauver le parti de sa léthargie actuelle, aucun sacrifice n’est  de trop. Après suivront ses successeurs !

La Rédaction

source : Prétoire