SEOUL, 13 mai (Yonhap) — Le gouvernement projette de réviser les niveaux d’alerte voyage pour les régions à haut risque en Afrique et au Moyen-Orient suite à l’enlèvement d’une ressortissante sud-coréenne au Burkina Faso, a fait savoir ce lundi un officiel du ministère des Affaires étrangères.
La femme dans la quarantaine a été libérée le week-end dernier par les forces spéciales françaises après une détention de près d’un mois au Burkina Faso. Elle a été transférée samedi (heure locale) à Paris et les préparations sont en cours pour son retour en Corée à une date rapprochée.
«Nous projetons de réviser l’ensemble des alertes (voyages), tout en accroissant la sensibilisation sur les voyages dans les pays dangereux via les sites Internet des missions diplomatiques à l’étranger et du ministère des Affaires étrangères et les réseaux sociaux», a déclaré un officiel du ministère lors d’un point de presse.
La Corée du Sud et la France cherchent aussi à signer une lettre d’intention pour la gestion des crises avant la fin de cette année, a ajouté l’officiel. «Nous chercherons des moyens de renforcer la coopération internationale avec les pays développés à cette fin», a souligné l’officiel.
La Sud-Coréenne a été prise en otage avec une citoyenne américaine lorsqu’un groupe armé a pris d’assaut un autocar à bord duquel se trouvaient une dizaine de personnes le 12 avril (heure africaine), selon une source informée.
Elle aurait entamé un tour du monde il y a environ 18 mois et a voyagé au Maroc, Sénégal et Mali avant d’arriver au Bukina Faso. Elle se dirigeait vers le Bénin au moment de l’enlèvement.
L’officiel du ministère a indiqué que le niveau d’alerte concernant la partie est du Burkina Faso serait relevé à «rouge», niveau conseillant de quitter la zone, et qu’une nouvelle alerte voyage serait mise en place pour le Bénin.
lsr@yna.co.kr avec Maliactu.Info